La Sacem et les Fédérations des Pompes funèbres de France (FNF) ont passé un accord. Le but ? Reverser entre 700 000 et 800 000 euros – entre 400 millions et 500 millions – chaque année aux auteurs et compositeurs de musique, suivant les diffusions dans les lieux funéraires ou d’obsèques.
D’après un article du journal Sud-Ouest.
Diffuser des morceaux de musique lors d’un enterrement sera désormais payant selon un barème fixé à l’avance, relate « Le Figaro ». Comme dans les karaokés, les hôtels, les salons de coiffure, les stades et tous les lieux recevant du public, où les auteurs-compositeurs sont rémunérés. Au prix de 1 euro, une somme forfaitaire qui sera prélevée aux opérateurs funéraires. Un forfait que les pompes funèbres n’ajouteront pas à la facture de leurs clients. C’est le résultat d’un accord passé entre la Sacem et les Fédérations des Pompes Funèbres (FNF), et qui devrait rapporter entre 700 000 et 800 000 euros à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM).
Pour savoir qui rémunérer à sa juste valeur, les pompes funèbres devaient auparavant fournir une playlist à la Sacem, parfois compliquée à établir, en raison de l’urgence de certains choix et des changements de dernière minute qui empêchent de tout parfaitement répertorier. Désormais, ce forfait simplifiera la procédure. Si les descendants de compositeurs classiques type Sébastien Bach, Beethoven ou Mozart ne toucheront rien, les œuvres de leurs glorieux ancêtres étant depuis longtemps tombées dans le domaine public, il n’en sera pas de même pour les œuvres plus récentes.
Alors dans votre pays, en Afrique, les droits d’auteur sont-ils versés pour les musiques jouées dans les deuils ?