Ce tiers-lieu né de la collaboration entre Brice Albin Yamedzeu et Hennessy, a ouvert ses portes le samedi 22 février 2025, avec une visite organisée pour les invités présents. Hommes et femmes de médias comme Lydie Yabeko, Fidjil, Bonas Fotio, Aimée Cathy Moukoury, Steve Fonkam, Tatiana Septo, Yvan Ango, Amandine Bonny entre autres, music executives comme Walter Eboumbou, Jules Nya, Paola Yoko, Belinda Ngono, Prince Enobi, Esther Naah, cadres d’entreprises, tech executives comme Steve Tchoumba, et artistes à l’instar de Cysoul, Obaker, PhillBill, Salatiel, Mink’s, Teddy Beats, ont pu découvrir entre deux cocktails l’éventail de possibilités que propose cet espace situé à Bonamoussadi dans le cinquième arrondissement de Douala, tout juste derrière la Mairie de ladite commune.
Une collaboration entre Brice Albin Yamedzeu et Hennessy
Récemment chroniqueur dans l’émission Avant-Première diffusée jusqu’en décembre 2024 sur Canal+ pop – Bouquets Canal + Afrique, directeur des contenus médias chez Hémisphère Africa Productions à Abidjan, Brice Albin Yamedzeu qui a longtemps fait de la radio à Douala à travers des émissions sur Nostalgie, Médiafrique, Sweet FM et à travers une chronique sur RFI dans l’émission Couleurs Tropicales, a démarré son aventure de producteur de contenus télé en 2018 par son émission Tchin !, série de conversations avec des personnes inspirantes de l’industrie du divertissement, avec comme Sponsor la marque de Cognac Hennessy. « J’avais passé quatre années à chercher un partenaire pour accompagner la production de ce contenu, et c’est Hennessy qui m’a permis de le lancer. Comme quoi il ne faut jamais abandonner,il ne faut jamais s’arrêter » a rappelé Brice Albin lors de la soirée d’ouverture du studio. En 2020, la marque dont le slogan est Never stop, never settle, a intégré le journaliste et producteur parmi ses ambassadeurs, dans une campagne panafricaine grandement affichée, mettant en avant des as des industries culturelles et créatives (iCC) du continent.
La naissance du Hennessy Studio, première initiative du genre au monde pour la marque, est donc une évolution entre les deux parties. « Accompagner l’écosystème musical et culturel au Cameroun en offrant aux jeunes talents les outils, ressources et opportunités nécessaires pour les aider à développer leur potentiel, à s’épanouir et à s’imposer sur la scène internationale » est l’ambition générique du Hennessy Studio qui se positionne comme moteur d’innovation et de collaboration, un lieu ouvert à toutes celles et ceux qui veulent créer, apprendre et collaborer.
Deux studios d’enregistrement
Pour ce faire, cet espace investi dans une villa, offre entre autres :
• Deux studios d’enregistrement aux standards internationaux, dont un au rez-de-chaussée ouvert aux artistes en début de carrière et qui peuvent y bénéficier de 24 heures gratuites d’enregistrement (programme Free Studio Time), soit 600 heures à l’année pour 100 artistes émergents. Ils pourront compter sur l’expérience de Mr Elad, ingénieur de son et beatmaker de grand talent, qui a rejoint le Hennessy Studio.
• Des espaces de rencontre et de collaboration, permettant aux artistes, producteurs et entrepreneurs culturels d’échanger et d’innover ensemble ;
• Des résidences artistiques, avec des chambres pensées pour accueillir les créateurs et favoriser des séjours immersifs dédiés à la création.
Ces moyens ont pour but de « soutenir les talents africains et créer des opportunités pour les aider à révéler leur plein potentiel » comme l’a expliqué Lise-Hélène Eyoum, la directrice exécutive du studio. Auteure pour plusieurs artistes – à l’instar de Charlotte Dipanda – et des télécrochets en France, son background dans l’industrie musicale sera utile aux artistes.
Pour Jean Pierre Boep, spécialiste en management de projet et du marketing digital, et responsable du développement des programmes de ce lieu, le Hennessy Studio travaillera à un accompagnement inclusif des jeunes. Le programme Her Creativity par exemple, aura pour but de sélectionner des projets portés par des femmes et de les amener à leurs meilleurs niveaux. Dans le même ordre d’idées, il y aura :
• des masterclasses gratuites, avec l’ambition de former chaque année 240 jeunes talents aux métiers de la musique et des ICC, avec des mentors de différents domaines, de différents pays ;
• Une communauté de 20 entrepreneurs créatifs, accompagnés chaque année grâce à un mentorat personnalisé ;
• Un album annuel, Art of Blending, réunissant les dix meilleurs talents issus d’une compétition ouverte à tous.
L’intérêt d’Hennessy pour un tel projet est évident. Hennessy est sans doute la marque la plus citée au monde par les artistes, notamment ceux du Hip Hop, même lorsqu’ils ne sont pas ambassadeurs ou influenceurs pour ce Cognac, qui fait partie du plus grand conglomérat de marques de luxe au monde, LVMH – Louis Vuitton Moet Hennessy. La musique a joué un rôle pivot dans le narratif de la marque sur plusieurs décennies, de Duke Ellington, Josephine Baker, à Nas, Alicia Keys ou encore le pianiste chinois Lang Lang, entre autres. En 2024, Hennessy Nigeria a enregistré un cypher, une session freestyle rap avec des artistes de plusieurs pays, comme Didi B, Khaligraph Jones, Ladipoe, ou Sarkodie.
Le Hennessy Studio est en deux ans la deuxième réalisation au bénéfice des communautés au Cameroun pour Hennessy, qui est aussi sensible au basketball – la marque de spiritueux a des partenariats avec la NBA, et même la Basketball Africa League. Avec Joachim Noah, légende NBA, elle a aménagé en 2024 un terrain de basketball, ouvert à tous, derrière le marché d’Etoudi à Yaoundé. Le Hennessy Studio est d’ailleurs équipé d’un mini espace basketball, et vous accueille au salon principal, sur un air de musée, avec l’icônique peinture de Lebron James, sirotant un cocktail à base du précieux Cognac.
Et évidemment, la consommation de l’alcool – au Cameroun – est réservée aux personnes de 21 ans et plus. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
« Sans musique, la vie serait une erreur » comme l’a rappelé Yann Tinkeu Ngatchou, Brand Manager Moet Hennessy Cameroon, lors de la soirée, reprenant une citation de Nietsche. Le Hennessy Studio veut ainsi participer activement à l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes, de producteurs et de créateurs. Leur permettre de dépasser leurs limites, de collaborer et d’inventer, ensemble, le futur de l’industrie musicale et créative, au Cameroun et en Afrique.
La célèbre chef de cuisine nigériane a cuisiné la plus grande marmite de jollof rice jamais faite, 8.780 kgs, réalisée par la Chef naija avec la marque Gino, le 13 septembre 2025 à Lagos au Nigeria ! La célèbre institution du livre des records Guinness a a fait une publication officielle ce 15 septembre 2025. Le Jollof rice nigérian est une variante de riz sauté, à base de riz long grain, avec beaucoup de tomate, de la tomate en pâte, de l’huile, de l’oignon, du sel, de l’eau et des épices. Le précédent record était de 4700 kgs.
Une des principales difficultés a été de construire la très impressionante gigantesque marmite et de la porter jusqu’au lieu du festival organisé par Hilda Baci dans le quartier de Victoria Island à Lagos, sur l’esplanade de Eko Hotel. En essayant d’ailleurs de bouger la fameuse marmite pleine de ri, elle a d’ailleurs failli se casser tellement elle était lourde, portant 8 780 kilogrammes de jollof rice.
Après avoir réalisé ce record, la nourriture a été distribuée au public massivement mobilisé. Le lendemain, la chef indiquait encore aux gens de venir chercher la nourriture dont une grande quantité restait. En 2023, elle a déjà dépassé un record – aujourd’hui battu – en cuisinant non stop pendant plus de 93 heures.
La médiatisation de la soutenance de thèse de doctorat en médecine d’Indira Baboke au Cameroun a suscité une vive polémique, divisant l’opinion publique entre ceux qui y voient une promotion légitime de l’excellence académique, avec une étudiante déjà starifiée par sa carrière musicale, et ceux qui y voient l’arrogance de la classe dirigeante.
Ce qui s’est passé
Indira Eden Tamboulo Baboke, fille du Directeur Adjoint du Cabinet Civil du Président de la République du Cameroun, Oswald Baboke, a soutenu sa thèse de doctorat en médecine à l’Université de Yaoundé I. Sa soutenance s’est déroulée à l’Amphi 350 de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales (FMSB) de l’Université de Yaoundé I. Sa thèse, intitulée « Devenir et qualité de vie de patients opérés pour malformations vasculaires et intracrâniennes à l’hôpital général de Yaoundé« , et supervisée par le Professeur Vincent de Paul Djientcheu, professeur titulaire en neurochirurgie, et le Dr Oumarou Haman Massouro, Maître-Assistant en neurochirurgie, a été reçue avec mention spéciale par le jury. L’événement a connu une couverture médiatique inhabituelle pour une soutenance de thèse. Des médias nationaux et internationaux ont relayé l’information, certains diffusant même des extraits de la soutenance et des interviews de la candidate et de sa famille. La chaîne Dash TV avait d’ailleurs déployé un dispositif des grands jours pour diffuser en live à la télé et sur Facebook, tout l’ensemble de la cérémonie de soutenance. Au delà de la soutenance et de la candidate qui à elle seule réunit plus de 4 millions de followers sur les réseaux sociaux et figure parmi les artistes les plus écoutés au Cameroun sur les plateformes de streaming, les médias avaient de quoi être enthousiastes : la cérémonie de soutenance était très courue, à la fois par les amis de la médecin-chanteuse, de son père DCC adjoint du cabinet civil, et de sa mère qui est pasteure évangélique : parmi les invités dans l’assistance, pas moins que Samuel Eto’o, très influent Président de la Fécafoot et légende du football, connu pour son étroite proximité avec Oswald Baboke. On pouvait y compter aussi des personnalités politiques, ministres de la république, dirigeants de sociétés publiques, comme Charles Ndongo, DG de la radio et de la télé nationales CRTV, mais aussi des artistes célèbres comme l’ivoirien KS Bloom et le producteur Tamsir, venus spécialement d’Abidjan. Le même parterre de personnalités influentes et célèbres s’est retrouvé le soir, pour les réjouissances.
Une médiatisation qui ne déplaît pas à tous.
Pour d’autres en revanche, cette médiatisation saluerait l’excellence académique et de reconnaître le mérite d’une jeune femme qui a brillamment mené ses études. La visibilité donnée à cet événement pourrait, selon eux, inspirer d’autres jeunes Camerounais à s’investir dans leurs études et à viser l’excellence. C’est ce que pense par exemple le médecin de formation, et entrepreneur, Claudel Noubissie. Des internautes ont également estimé que la médiatisation de la soutenance d’Indira, est normale, puisque tous ceux qui font des soutenances, connus ou pas, ont le droit d’amener vidéastes, photographes, pour capturer des souvenirs de ce moment. Sauf que là, il ne s’agit pas de n’importe qui.
Une médiatisation fortement critiquée
La médiatisation de cette soutenance, perçue comme indécente, a été vivement critiquée par une partie de l’opinion publique. Les détracteurs dénoncent avant tout une instrumentalisation politique de l’événement. La présence massive des médias et la mise en avant de la candidate, perçue comme « fille de ministre », seraient une tentative de glorifier la famille ministérielle et de détourner l’attention des problèmes réels auxquels est confronté le pays.
Des voix se sont élevées pour souligner le contraste entre la couverture médiatique de cette thèse et le silence entourant d’autres thèses de doctorat, pourtant tout aussi méritantes. Cette disparité est dès lors perçue comme une illustration de favoritisme et d’inégalité de traitement.
Une autre critique, et pas des moindres, bien au delà de la polémique sur la médiatisation, concerne le statut même de la thèse : bien qu’elle soit désormais appelée Docteur en médecine, certains universitaires soulignent que son doctorat correspond en grade académique au « Master Professionnel » selon la loi de 2023 sur l’enseignement supérieur. Pour obtenir un doctorat au sens académique, il faudrait en fait un Master 2 recherche et une inscription en thèse. Le professeur Aimé Bonny, cardiologue et universitaire, désormais exilé en Europe, dénonce Indira comme faisant partie des étudiants en médecine qui séchaient les cours : « comment aurait-elle pu suivre sa formation alors qu’elle est plus impliquée dans la musique? » se questionne-t-il dans une vidéo YouTube. Aimée Bonny a souvent pris la parole ces dernières années dans les télés camerounaises pour dénoncer le fait que le ministère des enseignements supérieurs continue de délivrer des diplômes à des apprenants qui pour la plupart ne suivraient pas les leçons régulièrement.
Enfin, la critique la plus virulente concerne la perception d’une « normalisation » des privilèges. La médiatisation de la soutenance d’une « fille de » est vue comme le symptôme d’un système où les connexions et le statut social priment souvent sur le mérite pur, renforçant le sentiment d’une élite intouchable et déconnectée des réalités de la majorité. Surtout dans un pays où la majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté, et dans un contexte de montée d’adrénaline dans le débat public à l’approche de l’élection présidentielle, dans laquelle la candidature de Paul Biya, 43 ans de règne, 92 ans d’âge, fait débat.
Le 31 mai 2025, le Paris Saint-Germain a écrit une nouvelle page de son histoire, et celle du football européen, en remportant sa première Ligue des Champions face à l’Inter Milan sur un score fleuve de 5-0. Cette victoire n’est pas seulement un titre, elle est le fruit d’une performance dominante et se distingue par plusieurs statistiques remarquables.
Le Score : Un Écart Record
5 buts à 0 : Le score final est le plus large jamais enregistré dans une finale de Ligue des Champions (ou Coupe d’Europe). C’est une humiliation pour l’Inter Milan et une démonstration de force absolue pour le PSG. Depuis l’arrivée de QSI amené par Nasser Al Khelaifi en 2011, le Paris Saint-Germain a fait de la victoire en Ligue des Champions son Graal absolu. Plus qu’un simple trophée, cette compétition représente l’accomplissement d’une décennie d’investissements colossaux, de stratégies ambitieuses et de rêves pour le club de la capitale et ses supporters. Ce score fleuve rajoute clairement un parfum royal à cette victoire tant attendue.
Les Buteurs : La Jeunesse Flamboyante
La victoire a été marquée par la performance exceptionnelle de jeunes talents, des adolescents même :
Achraf Hakimi à la douzième minute : Le premier but, marquant le début de la déroute de l’Inter.
Désiré Doué à la vingtième et à la soixante-troisième minutes : Le jeune prodige de 19 ans a inscrit un doublé et a été désigné « Joueur du match ». Il est devenu le premier joueur à être impliqué dans trois buts en finale de Ligue des Champions (2 buts, 1 passe décisive) à un si jeune âge.
Khvicha Kvaratskhelia à la soixante treizième minute : A ajouté sa pierre à l’édifice, confirmant la puissance offensive parisienne.
Senny Mayulu à la quatre vingt-sixième : Le quatrième adolescent à marquer dans cette finale, entrant en jeu et marquant rapidement pour sceller le score record.
Les Statistiques Collectives : Une Domination Totale
Les chiffres du match reflètent une supériorité incontestable du PSG. Environ 60% de possession de balle pour le PSG contre 40% pour l’Inter. Une maîtrise du jeu évidente. Le PSG a tiré au goal 23 fois, pour 7 tirs cadrés et cinq buts, contre 8 tirs our l’Inter, dont deux seulement cadrés, et zéro but. Le PSG a effectué 485 passes réussies contre 299 pour l’Inter, avec une précision de passe de 88% contre 81%. Le PSG a eu 19 passes clés (amenant à une frappe) contre 6 seulement pour l’Inter, 20 tirs dans la surface adverse contre 6 pour l’Inter. Et comme d’habitude, celui qui subit le match court toujours plus pour peu de résultats : l’Inter a parcouru plus de kilomètres (111.7 km) que le PSG (104.4 km), ce qui peut suggérer une course après le ballon face à une équipe parisienne qui gérait mieux sa possession. Cela se vérifie aussi dans les pénalités, avec 5 cartons jaunes pour l’Inter contre 1 seul pour le PSG.
Le PSG remporte ainsi avec la manière son premier trophée de ligue des champions UEFA, deuxième club français après l’Olympique de Marseille en 1993, 24ème club à soulever le titre depuis la création du tournoi.