La Sacem et les Fédérations des Pompes funèbres de France (FNF) ont passé un accord. Le but? Reverser entre 700 000 et 800 000 euros – entre 400 millions et 500 millions – chaque année aux auteurs et compositeurs de musique, suivant les diffusions dans les lieux funéraires ou d’obsèques.
D’après un article du journal Sud-Ouest.
Diffuser des morceaux de musique lors d’un enterrement sera désormais payant selon un barème fixé à l’avance, relate « Le Figaro ». Comme dans les karaokés, les hôtels, les salons de coiffure, les stades et tous les lieux recevant du public, où les auteurs-compositeurs sont rémunérés. Au prix de 1 euro, une somme forfaitaire qui sera prélevée aux opérateurs funéraires. Un forfait que les pompes funèbres n’ajouteront pas à la facture de leurs clients. C’est le résultat d’un accord passé entre la Sacem et les Fédérations des Pompes Funèbres (FNF), et qui devrait rapporter entre 700 000 et 800 000 euros à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM).
Pour savoir qui rémunérer à sa juste valeur, les pompes funèbres devaient auparavant fournir une playlist à la Sacem, parfois compliquée à établir, en raison de l’urgence de certains choix et des changements de dernière minute qui empêchent de tout parfaitement répertorier. Désormais, ce forfait simplifiera la procédure. Si les descendants de compositeurs classiques type Sébastien Bach, Beethoven ou Mozart ne toucheront rien, les œuvres de leurs glorieux ancêtres étant depuis longtemps tombées dans le domaine public, il n’en sera pas de même pour les œuvres plus récentes.
Alors dans votre pays, en Afrique, les droits d’auteur sont-ils versés pour les musiques jouées dans les deuils ?
L’attaquant du Borussia Dortmund, Serhou Guirassy, a reçu ce lundi 15 septembre 2025, le Soulier d’Or de la Ligue des champions 2024-2025. Auteur de 13 buts, il devient le premier joueur guinéen à inscrire son nom dans ce palmarès honorable, confirmant son statut d’attaquant majeur sur la scène européenne.
Une première pour la Guinée et l’Afrique francophone
L’annonce a été faite officiellement par le Borussia Dortmund sur ses canaux digitaux : Serhou Guirassy est le nouveau meilleur buteur de la Ligue des champions. Avec 13 réalisations, il domine le classement de la saison 2024-2025 et réalise un exploit inédit pour la Guinée. Jamais un joueur de ce pays n’avait auparavant décroché cette distinction. Au-delà de l’aspect individuel, cette performance hisse la Guinée sur la carte du football mondial et met en lumière l’apport croissant des footballeurs africains dans les grandes compétitions européennes. Avant lui, le seul footballeur africain qui avait accompli cette performance avant, c’était l’algérien Rabah Madjer en 1998, dans une saison incroyable avec le FC Porto.
Une saison européenne exceptionnelle
Recruté par Dortmund après un passage remarqué à Stuttgart, l’international guinéen a parfaitement répondu aux attentes. Décisif dès les phases de poules, il a multiplié les prestations de haut niveau jusqu’aux tours à élimination directe. Son efficacité a permis au club allemand de rester compétitif face aux cadors du continent. Ce parcours récompensé par le Soulier d’Or vient consacrer un travail de régularité, construit sur plusieurs saisons entre la Ligue 1 française et la Bundesliga.
Un calendrier qui ne laisse pas de répit
Le timing de cette distinction est particulier. Dès ce mardi 16 septembre, Dortmund se déplace sur la pelouse de la Juventus Turin pour lancer la phase de groupes de la Ligue des champions 2025-2026. Guirassy aura l’opportunité d’ouvrir son compteur dans cette nouvelle édition et de confirmer son rang parmi les meilleurs buteurs européens. Une performance attendue, tant par son club que par les observateurs du football international.
Des statistiques déjà impressionnantes en Bundesliga
Le début de saison 2025-2026 prouve que le Soulier d’Or n’est pas un hasard. En trois journées de championnat, Guirassy compte déjà 4 buts, auxquels s’ajoute une réalisation en Coupe d’Allemagne. Ces chiffres font de lui l’un des attaquants les plus réguliers du moment en Europe.
Cette efficacité renforce son rôle clé dans les ambitions du Borussia Dortmund, qui vise un parcours solide en championnat comme en Ligue des champions. Le Soulier d’Or 2024-2025 restera comme un jalon dans sa carrière et un symbole fort pour l’Afrique, qui continue d’affirmer sa place dans les grandes compétitions internationales.
La célèbre chef de cuisine nigériane a cuisiné la plus grande marmite de jollof rice jamais faite, 8.780 kgs, réalisée par la Chef naija avec la marque Gino, le 13 septembre 2025 à Lagos au Nigeria ! La célèbre institution du livre des records Guinness a a fait une publication officielle ce 15 septembre 2025. Le Jollof rice nigérian est une variante de riz sauté, à base de riz long grain, avec beaucoup de tomate, de la tomate en pâte, de l’huile, de l’oignon, du sel, de l’eau et des épices. Le précédent record était de 4700 kgs.
Une des principales difficultés a été de construire la très impressionante gigantesque marmite et de la porter jusqu’au lieu du festival organisé par Hilda Baci dans le quartier de Victoria Island à Lagos, sur l’esplanade de Eko Hotel. En essayant d’ailleurs de bouger la fameuse marmite pleine de ri, elle a d’ailleurs failli se casser tellement elle était lourde, portant 8 780 kilogrammes de jollof rice.
Après avoir réalisé ce record, la nourriture a été distribuée au public massivement mobilisé. Le lendemain, la chef indiquait encore aux gens de venir chercher la nourriture dont une grande quantité restait. En 2023, elle a déjà dépassé un record – aujourd’hui battu – en cuisinant non stop pendant plus de 93 heures.
La médiatisation de la soutenance de thèse de doctorat en médecine d’Indira Baboke au Cameroun a suscité une vive polémique, divisant l’opinion publique entre ceux qui y voient une promotion légitime de l’excellence académique, avec une étudiante déjà starifiée par sa carrière musicale, et ceux qui y voient l’arrogance de la classe dirigeante.
Ce qui s’est passé
Indira Eden Tamboulo Baboke, fille du Directeur Adjoint du Cabinet Civil du Président de la République du Cameroun, Oswald Baboke, a soutenu sa thèse de doctorat en médecine à l’Université de Yaoundé I. Sa soutenance s’est déroulée à l’Amphi 350 de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales (FMSB) de l’Université de Yaoundé I. Sa thèse, intitulée « Devenir et qualité de vie de patients opérés pour malformations vasculaires et intracrâniennes à l’hôpital général de Yaoundé« , et supervisée par le Professeur Vincent de Paul Djientcheu, professeur titulaire en neurochirurgie, et le Dr Oumarou Haman Massouro, Maître-Assistant en neurochirurgie, a été reçue avec mention spéciale par le jury. L’événement a connu une couverture médiatique inhabituelle pour une soutenance de thèse. Des médias nationaux et internationaux ont relayé l’information, certains diffusant même des extraits de la soutenance et des interviews de la candidate et de sa famille. La chaîne Dash TV avait d’ailleurs déployé un dispositif des grands jours pour diffuser en live à la télé et sur Facebook, tout l’ensemble de la cérémonie de soutenance. Au delà de la soutenance et de la candidate qui à elle seule réunit plus de 4 millions de followers sur les réseaux sociaux et figure parmi les artistes les plus écoutés au Cameroun sur les plateformes de streaming, les médias avaient de quoi être enthousiastes : la cérémonie de soutenance était très courue, à la fois par les amis de la médecin-chanteuse, de son père DCC adjoint du cabinet civil, et de sa mère qui est pasteure évangélique : parmi les invités dans l’assistance, pas moins que Samuel Eto’o, très influent Président de la Fécafoot et légende du football, connu pour son étroite proximité avec Oswald Baboke. On pouvait y compter aussi des personnalités politiques, ministres de la république, dirigeants de sociétés publiques, comme Charles Ndongo, DG de la radio et de la télé nationales CRTV, mais aussi des artistes célèbres comme l’ivoirien KS Bloom et le producteur Tamsir, venus spécialement d’Abidjan. Le même parterre de personnalités influentes et célèbres s’est retrouvé le soir, pour les réjouissances.
Une médiatisation qui ne déplaît pas à tous.
Pour d’autres en revanche, cette médiatisation saluerait l’excellence académique et de reconnaître le mérite d’une jeune femme qui a brillamment mené ses études. La visibilité donnée à cet événement pourrait, selon eux, inspirer d’autres jeunes Camerounais à s’investir dans leurs études et à viser l’excellence. C’est ce que pense par exemple le médecin de formation, et entrepreneur, Claudel Noubissie. Des internautes ont également estimé que la médiatisation de la soutenance d’Indira, est normale, puisque tous ceux qui font des soutenances, connus ou pas, ont le droit d’amener vidéastes, photographes, pour capturer des souvenirs de ce moment. Sauf que là, il ne s’agit pas de n’importe qui.
Une médiatisation fortement critiquée
La médiatisation de cette soutenance, perçue comme indécente, a été vivement critiquée par une partie de l’opinion publique. Les détracteurs dénoncent avant tout une instrumentalisation politique de l’événement. La présence massive des médias et la mise en avant de la candidate, perçue comme « fille de ministre », seraient une tentative de glorifier la famille ministérielle et de détourner l’attention des problèmes réels auxquels est confronté le pays.
Des voix se sont élevées pour souligner le contraste entre la couverture médiatique de cette thèse et le silence entourant d’autres thèses de doctorat, pourtant tout aussi méritantes. Cette disparité est dès lors perçue comme une illustration de favoritisme et d’inégalité de traitement.
Une autre critique, et pas des moindres, bien au delà de la polémique sur la médiatisation, concerne le statut même de la thèse : bien qu’elle soit désormais appelée Docteur en médecine, certains universitaires soulignent que son doctorat correspond en grade académique au « Master Professionnel » selon la loi de 2023 sur l’enseignement supérieur. Pour obtenir un doctorat au sens académique, il faudrait en fait un Master 2 recherche et une inscription en thèse. Le professeur Aimé Bonny, cardiologue et universitaire, désormais exilé en Europe, dénonce Indira comme faisant partie des étudiants en médecine qui séchaient les cours : « comment aurait-elle pu suivre sa formation alors qu’elle est plus impliquée dans la musique? » se questionne-t-il dans une vidéo YouTube. Aimée Bonny a souvent pris la parole ces dernières années dans les télés camerounaises pour dénoncer le fait que le ministère des enseignements supérieurs continue de délivrer des diplômes à des apprenants qui pour la plupart ne suivraient pas les leçons régulièrement.
Enfin, la critique la plus virulente concerne la perception d’une « normalisation » des privilèges. La médiatisation de la soutenance d’une « fille de » est vue comme le symptôme d’un système où les connexions et le statut social priment souvent sur le mérite pur, renforçant le sentiment d’une élite intouchable et déconnectée des réalités de la majorité. Surtout dans un pays où la majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté, et dans un contexte de montée d’adrénaline dans le débat public à l’approche de l’élection présidentielle, dans laquelle la candidature de Paul Biya, 43 ans de règne, 92 ans d’âge, fait débat.