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REMIX DE VIVIANNE : WAX DEY ENCORE SUR LE « BANC DES ACCUSÉS » REPOND A MAAHLOX ET KOCEE

Dans de nouvelles publications, le promoteur culturel assure avoir été correct avec Prince Aimé.

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Le promoteur culturel est accusé par Maahlox d’avoir utilisé Prince Aimé pour satisfaire ses propres intérêts, dans le cadre de la gestion des remix de « Vivianne ». Le rappeur Kocee a rajouté une couche, traitant Wax Dey de malhonnête, invitant ce dernier à reverser les droits de Prince Aimé, qui avait déjà porté des accusations similaires contre Wax Dey en décembre sur les médias. C’est un nouvel épisode d’une histoire digne d’une saga de cinéma.

 Tout ça grâce à Debordo Leekunfa

Tout commence lorsqu’en 2024, l’extrait d’un freestyle datant de 2019, fait dans sa cuisine par Debordo Leekunfa, chanteur ivoirien, ressurgit sur la toile, notamment sur tiktok, et fait un buzz monumental. A travers la planète des millions de vidéos sont générées, par des milliers d’abonnés, des plus ordinaires aux célébrités de différents domaines. Les créateurs de contenus nigérians notamment s’y donnent à cœur joie. L’histoire racontée dans la chanson, la mésaventure d’un homme abusé par sa copine trop matérialiste, devient mondiale. Le freestyle en question, publié en 2019 par celui que les ivoiriens appellent « le mimi national », est en fait une reprise de « Vivianne », un classique du chanteur Camerounais Prince Aimé. Un artiste malvoyant, mais dont la clairvoyance dans la créativité avait fait de Vivianne déjà, en 2004, un hit au Cameroun. La reprise de Debordo dans ce court freestyle touche les cœurs, par sa façon originale de détourner la mélodie à laquelle il rajoute sa touche personnelle. Face au ramdam phénoménal, Debordo est harcelé par ses fans ivoiriens qui veulent le voir en studio pour enregistrer puis sortir ce morceau. C’est carrément un manifeste, et même un ordre intimé. Plusieurs influenceurs font d’ailleurs des vidéos pour lui lancer cet ultimatum. Debordo Leekunfa aime ce projet et commence une communication sur ses réseaux. Il annonce même qu’il a discuté avec Prince Aimé et que tout va bien se passer. Confirmation faite par Prince Aimé dans une vidéo.

 Nouveau front d’une guerre entre internautes camerounais et ivoiriens

Seulement, quand quelque chose concerne la Côte d’Ivoire et le Cameroun, les internautes des deux pays ne sont jamais neutres, au moins depuis la CAN 2021. Alors un personnage rentre dans l’histoire. Maahlox Le Vibeur. Rappeur camerounais, il est connu pour sa parole trash, à la fois dans ses chansons et dans ses prises de position sur les réseaux sociaux. Vert de colère, il estime dans une sortie qu’il présente comme un sursaut de fierté nationale, que Debordo n’a pas le droit de profiter de l’œuvre de Prince s’il ne signe pas un accord écrit avec ce dernier. Ses publications vidéo divisent. D’un côté certains camerounais soutiennent Maahlox, et de l’autre, beaucoup le vomissent, comme bon nombre d’ivoiriens. Estimant que cette guéguerre n’aidera pas Prince Aimé. Dans la foulée, Kenfack Jean Jules – c’est le vrai nom de Maahlox, émet l’idée de faire un remix 100% camerounais, avec « cinq grosses têtes du game ». Maahlox veut que les revenus de ce remix soient versés à Prince Aimé, « pour l’aider ». Passé dans l’ombre depuis des années, ayant même vécu en Europe où il n’a pas trouvé bonheur, avant de rentrer au Cameroun, Prince Aimé n’a pas vraiment ce qu’on peut appeler une carrière épanouie.  Maahlox est rejoint dans son idée par des promesses des rappeurs Minks, Tenor, mais également l’humoriste Moustik le Karismatik qui s’engage sur le champ à écrire le scénario du clip et de réunir les acteurs pour le tournage. Entre temps, un nouveau personnage arrive : le promoteur culturel Wax Dey, à travers sa maison d’édition Calabash, a signé avec Prince Aimé pour être son éditeur sur tous les remix qui sortiront et d’autres œuvres ultérieures. Calabash a signé un deal préalable avec Flash Music, une des plus anciennes enseignes de distribution au Cameroun, qui a avait distribué le son original à sa sortie en 2004. Wax Dey tient sa crédibilité du fait qu’il est artiste, chanteur, auteur compositeur, producteur de contenus médias, producteur d’artistes, éditeur entre autres. Donc, il se présente régulièrement comme un connaisseur des droits musicaux, sujet sur lequel il prend la parole sur des panels lors de festivals et salons. Il était notamment intervenu en 2010 afin que le groupe camerounais Golden Sounds récupère ses droits auprès de Sony Music, après la reprise par Shakira du titre « Zangalewa » dans le cadre de la Coupe du Monde de Football en Afrique du Sud.  Calabash va maintenant former un tandem avec Easy Consulting, pour le management de Prince Aimé. Easy Consulting est une agence de gestion de talents et de production évènementielle. Elle avait notamment produit le concert de Meiitod, chanteur français – originaire de Mayotte – en 2023.

 Le remix des mbass têtes

Maahlox et ces entités présentent donc des images de signatures de conventions pour la fameuse reprise des « mbass têtes », dont Tenor et Minks ne feront finalement pas partie.

Cependant le « mimi national » ivoirien Debordo, découragé par Maahlox, avait décidé de ne plus sortir Vivianne, et de se concentrer sur d’autres créations, notamment le titre « Djeneba Djaba » dont la sortie est plébiscitée par 03 millions de visionnages en 24h sur Youtube. Djeneba Djaba signifie vendeuse d’oignons en dioula, une langue de la Côte d’Ivoire. Le clip tourné au marché d’Abobo avec les commerçantes, et le refrain entêtant de cette soupe de coupé décalé, donne envie de danser sans calcul. Le succès vient surtout de l’orgueil des ivoiriens qui veulent montrer aux Camerounais que si Vivianne se fait désirer, alors Djeneba sera la préférée. Au Cameroun, Wax Dey et Maahlox lancent un challenge. Il faut faire mieux que les ivoiriens. Objectif, 4 millions de vues en 24h. Le 4 novembre à 20h, le clip tourné à l’avenue Kennedy à Yaoundé, est publié. Il réunit en musique Prince Aimé, Maahlox, Magasco, Therapie – un rappeur, Lili Anoma – une chanteuse signée chez Calabash. En vidéo, on y retrouve une foule d’influenceurs comme Moustik Le Karismatik, Mayole Francine ou encore l’actrice Amelie Bengono dans son personnage « Jean l’Afrique ».

 Une voiture de 30 millions xaf pour Prince Aimé?

Dans la communication, pour inciter les camerounais à se ruer sur le visionnage du clip, Wax dey promet de faire gagner beaucoup d’argent à Prince Aimé, et même une voiture de 30 millions de FCFA. Le défi est relevé, la vidéo fait 1 million de vues en 1h au soir du 04 novembre 2024, et 4 millions 24h plus tard. Sa chaîne YouTube créée pour l’occasion totalise aujourd’hui plus de 134 000 abonnés et il cumule 50 000 auditeurs mensuels sur Spotify. Dans l’euphorie de ce succès, une tournée mondiale est même annoncée pour avril-juillet 2025. Le 20 novembre, la vidéo de Prince Aimé réceptionnant sa voiture débarque sur la toile. Des internautes critiquent l’état du véhicule qui ne donne pas l’allure d’une voiture qui couterait 30 millions xaf. Vers la mi-décembre, lors de l’émission de radio « ON AIR » sur La Voix du Golfe à Douala, l’invité Prince Aimé lâche une bombe : « Mon éditeur Wax dey m’avait dit qu’une des reprises de Vivianne au Ghana avait produit 30 000 dollars en un jour. Et que si cette chanson ne produit rien comme droits, c’est au moins 1 milliard xaf. Je veux mon argent. Depuis, je n’ai rien reçu à part la voiture de 5 millions ».  Le ton de la discorde est donc donné. Quelques jours après, Calabash Music, le label de Wax dey, publie un communiqué, dans lequel sont détaillées les actions et transactions que la maison d’édition prétend avoir déjà accomplies pour Prince Aimé. Dans cette sortie de rupture de contrat avec le chanteur pour « non-respect de clauses contractuelles », on lit par exemple que la voiture reçue par l’artiste, une RAV4, aurait été financée à 08 millions de FCFA, et que le chanteur désormais inscrit membre à la Sacem (société française des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) allait avoir un état de ses droits d’auteur vers le premier trimestre 2025.

Début 2025, le 06 janvier, dans une session live sur Facebook, le rappeur Maahlox, se réjouissant du succès de la première édition de son festival des musiques de Biyem-Assi (FESMABA), tacle Wax Dey au passage : « Tu avais promis 1 milliard à Prince Aimé. Remets-lui son milliard. Moi j’ai fait ma part : j’ai financé le clip, j’ai fait la promo. Vous m’avez fait signer un contrat pour aller contrôler l’argent par derrière » peut-on entendre le promoteur de Zone de Rap vociférer. En guise de réponse, Wax Dey publie une vidéo le 7 janvier, dans laquelle il explique avoir respecté toutes les promesses qu’il avait faites en signant avec Prince Aimé, et que Maahlox a tiré un profit abusif de l’opération remix de Vivianne : « sans moi tu ne pouvais rien faire. Tu avais contacté Prince Aimé, mais il ne voulait pas travailler avec toi. Il disait que toi tu veux seulement ton profit et rien pour lui. C’est moi qui l’ai convaincu d’accepter de signer avec toi, pour faire un projet de fierté nationale. J’avais même déjà validé le remix de Yemi Alade mais j’ai décidé de faire attendre sa sortie. Maahlox tu as reçu de l’argent de Tap Tap Send et d’Orange Cameroun comme sponsors du clip. Je ne t’ai pas poursuivi pour ça, parce que j’estime que tu as fourni beaucoup d’efforts pour cette opération. Tu avais promis de donner la part de Prince Aimé, alors j’ai laissé, sachant que tu le ferais. Je n’ai pas abusé de Prince Aimé. J’ai rompu notre accord parce qu’il n’a pas le mental et la patience pour suivre la vision qu’on a eue ».

Sans attendre évidemment, Maahlox a réagi sur ses réseaux, niant en bloc le fait d’avoir reçu de l’argent d’Orange et Tap Tap Send. A son tour, au soir du 9 janvier, autre personnage : Kocee est monté au créneau pour « allumer » Wax Dey, lui demandant de donner l’argent promis à Prince Aimé. En plus de qualifier ce remix de « chanson la plus laide de l’histoire de la musique camerounaise« , le rappeur est remonté à des coulisses de la chanson « Caleçon » en feat avec Coco Argentée, accusant Wax Dey en tant qu’éditeur, de n’avoir pas reversé la part revenant à l’auteur original dont un titre est partiellement repris – Kocee s’est même trompé sur le nom, parlant de Ama Pierrot alors qu’il s’agit bien de Racine Sagath. Et bien sûr, Wax Dey a réagi à son tour dans un texte sur Facebook, expliquant que c’est Kocee qui n’a pas respecté son obligation contractuelle envers Racine Sagath. C’est une véritable saga qui n’a pas livré tous ses volumes de « ça gâte ça gâte ».

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4 KAMPE REMIX DE JOE DWET FILE : LE CLIN D’OEIL DE BURNA BOY A FALLY IPUPA

Burna Boy dit : « ne prends pas le badman pour Fally Ipupa ».

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Ce vendredi 28 Mars 2025, Joe Dwet Filé le chanteur haitien, a enfin dévoilé le remix du hit planétaire 4 Kampe, en feat avec Burna Boy. La remarque principale est que la super star nigériane dans cette hypnose kompa puisée à la source du mythique groupe Ayiti Trubadur, s’essaie au créole haitien dans ses couplets, et il semble avoir adoré l’expérience et serait même preneur pour un nom bien antillais.

Don’t take badman fi Fally Ipupa.

Il fait surtout un clin d’oeil bien particulier à la super star congolaise Fally Ipupa, à travers une phrase qui peut avoir plusieurs interprétations. Si Burna Boy chante ses couplets en créole haitien avec même des termes francophones dans ses lyrics, le chanteur nigérian emprunte aussi des codes au parler jamaicain, notamment quand il parle de Fally Ipupa : « Hallelujah; Got too much money but I’m still a shooter; Don’t take badman fi Fally Ipupa.” En français il faut comprendre que « j’ai déjà eu beaucoup d’argent mais je demeure un tireur, ne prends pas le badman pour Fally Ipupa. »

Un hommage ou une pique ?

Dans l’entendement de tous les fans de Fally Ipupa à l’écoute de ce morceau, il apparaît que Burna Boy à travers ce clin d’œil, rend hommage à la star congolaise. Une façon de célébrer son travail en faisant une dédicace. Car dans le paysage musical africain, les célébrités de la musique nigériane sont connus pour être repliées sur elles-mêmes, ayant peu de respect ou de connaissance en ce qui concerne les cultures d’autres régions d’Afrique, notamment la partie francophone du continent. Du coup, quand l’une des plus importantes figures de l’industrie musicales du Nigeria fait un clin d’œil à Fally, malgré sa grande notoriété, cela fait plaisir à ses fans. Sa musique apparait régulièrement dans les stories de stars nigérianes, il a fait des feats avec Flavour, Tekno, Wizkid, 2Face, auparavant. Son featuring « chaise électrique » il y a plus de 15 ans avec l’américaine Olivia – du G Unit – avait construit à Fally un nom auprès du public anglosaxon africain. Aujourd’hui, il est établi que Fally Ipupa, du haut de ses 45 ans, et au vue de ses performances et palmarès, il est l’un des plus grands artistes de son temps. Il joue autant dans de grandes arènes que les étoiles nigérianes, et comme on dit, « Greatness rescpect Greatness ». Et dans l’idée que les nigérians se font de l’Afrique francophone, Fally Ipupa représente cette région, comme une bannière générique dont il prononce le nom pour toucher plus profondément ce marché, et l’effet semble atteint.

Un teasing pour un autre collaboration avec Fally Ipupa ?

Et quand l’« Odogwu » dit qu’il ne faut pas prendre le badman qu’il est pour Fally Ipupa, cela peut aussi être perçu comme une manière de saluer l’expertise de Fally Ipupa dans la création des chansons d’amour et des titres qui font danser. En gros d’être un lover dans un monde de bisounours. Mais cela reviendrait à dire que « Dicaprio La Merveille » est n’est pas thug. C’est vrai que le chanteur congolais a une image bien lisse, on ne le voit jamais avec de la weed par exemple, il évite les femmes qui essaient de venir danser trop près avec lui scène pendant ses concerts, mais ses surnoms disent long sur l’image de bad guy séducteur qu’il se fait néanmoins de lui, auprès des femmes : African James Bond, Aigle, El Rei Mago et plus. Mais tout compte fait, il demeure que Fally Ipupa est beaucoup moins badman que Burna Boy, en attendant de voir comment l’Empereur 243K va recevoir cette dédicace venant de Lagos. C’est vrai que sur son album, Joe Dwet File a déjà une collaboration avec Fally sur le titre « Elle m’a trouvé« . Mais faudrait – il voir dans le clin d’œil de Burna Boy un teaser pour un 4 Kampe 3 avec Fally ipupa en featuring ? Ou plutôt une collaboration à venir entre Fally et Burna Boy ?

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LES QUATRE VÉRITÉS DU YAMEX – YAOUNDE MUSIC EXPO

La cinquième édition de l’évènement porte sur l’industrie musicale face à l’Intelligence Artificielle.

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Du 19 au 22 mars 2025, la capitale politique du Cameroun Yaoundé vibre au rythme de la cinquième édition du YAMEX. Le Yaoundé music expo, le salon des métiers de la musique, rendez-vous des professionnels de la musique et passionnés qui se réunissent pour échanger, apprendre et façonner l’avenir de la musique africaine. 

Cette année, cet évènement qui propose de comprendre les mutations du secteur musical, se penche sur la thématique de « L’Intelligence Artificielle face aux défis du développement des Industries Créatives en Afrique« . Voici les quatre vérités du Yamex.

Tout d’abord le Yamex est gratuit. Qu’il s’agisse des ateliers, keynotes, conférences, ou des showcases, tout est gratuit d’accès au Yaoundé Music Expo depuis la première édition et ça le reste. La seule démarche est de prendre son invitation sur le site internet du salon, comme l’a rappelé le commissaire de l’évènement à l’ouverture, Charrier André Marie Gautier NGA. Petite définition inutile : une keynote dans un évènement est une présentation sous forme d’exposé, sur un thème précis dont les enjeux sont importants pour ledit évènement.

Le Yamex c’est la promotion de la Musique live : Chaque soir du 19 au 22 mars au Centre Culturel Ubuntu, se tiennent les show cases musique live, avec des artistes comme Camille Abongo, Podzol Wara, Scienty Ekoro, Zephness, Timba, Blacky Star, Sairuss, Prosby, Abracadabra, Marty Danak, mais aussi Tao, Cyndy Vox, Grace Bethel, Lucile Meneng, Jy Junelle, Miss Diallo.

Le Yamex c’est des conférences, Ateliers et Keynotes : Et ça s’est passé les deux premiers jours au siège de l’UNESCO, partenaire de l’évènement, avant une délocalisation ce vendredi pour le centre culturel Ubuntu au quartier Fouda, face Hotel Mansel. Le salon a démarré avec une table ronde sur l’IA comme moteur de transformation des industries culturelles, avec des experts des milieux tant de la tech que de la musique : Joel Parfait Kuaté, Directeur de la Digital House Company, Patrick Nguiamba Nloutsiri, directeur de Dawn of Game Studio, Lionel mbiandjeu, Président du Cameroon Digital Tank, Hans Mbong, Président de la commission marché de l’ACTICC, le groupement des acteurs des ICC. Au deuxième jour deux ateliers se sont tenus sur l’automatisation de la production musicale et les outils d’IA pour le marketing des artistes, avec Paola Yoko, fondatrice du MOFEAC – le mouvement des femmes entrepreneures dans les arts et la culture, Ekie Bozeur, ingénieur du son et directeur d’EBE, Ruben Binam, musicien & directeur du Centre Culturel Ubuntu, Omar Mefire Ndam, producteur et promoteur du label TLC dans le premier panel, et Thierry Ayissi Ndemba, directeur de l’agence de communication Ant & Co solutions, Ronny Kitio, fondateur et directeur de Coloforl, Brandon Nguimapi, responsable distribution digitale chez Nuevo Mundo Africa, et Arnaud Derlish Ebale, directeur de Liish Visual, dans le second panel.

Les enjeux de l’IA face à l’éthique dans la création artistique feront la préoccupation d’une conférence ce vendredi, troisième jour, avec Isidore Tameu, Gaus Olama Olama, directeur de 237 Urban Industry, Bachirou Abib, entrepreneur digital, et Sa Majesté Junior Abega, Ingé son et Producteur de musique. Suivra une autre sur l’avenir des droits d’auteur à l’ère de l’iA, avec Walter Eboumbou Ebelle, directeur de Keyzit Cameroun, Guy Marc Tony Mefe, directeur du salon Escale Bantoo, Frank Olivier Ndema, directeur de FON Prod, et Laure Assongue, jusriste conseil. La keynote du jour porte sur la communication d’évènement, notamment un renforcement de capacités en matière de présentation d’évènements culturels, proposé par l’animateur et producteur Fidjil. Ce samedi pour le dernier jour sont prévus une materclass sur les stratégies numériques pour les créateurs de contenus africains, avec Monsieur Chantal et Dylan comédie qui sont web comédiens, mais aussi Abel Boutcheu, directeur de Lemont Consulting, et Fabrice Ngounou, graphic designer et manager, et un atelier sur le management artistique avec Crao Le Sage Atangana, manager actuel de Lucky +2, Isidore Tameu l’ex manager du rappeur Tenor, Pierre Fouda, manager d’artistes, et Gaus Olam Olama, directeur de 237 Urban Industry.

Le Yamex est une initiative d’Isidore Tameu, connu sous le nom artistique de Taphis : entrepreneur dans le secteur musical au Cameroun depuis 15 ans, Taphis est le fondateur de Nuevo Mundo Africa,une société de management de talents, de production et de distribution, qui a encadré des artistes comme Cysoul qui y a été révélé, et accompagné d’autres comme Tenor dans le management. La naissance du Yamex est partie d’une volonté d’amener ceux qui font des choses réussies à transmettre aux autres, dans un environnement où la plupart des acteurs apprennent sur le tas, faute d’écoles spécialisées : « notre écosystème a besoin de former et d’informer ses acteurs. Ça ne me sert à rien du tout d’être celui qui connaît et maîtrise et être entouré de nombreux jeunes passionnés qui sont butés tous les jours dans des difficultés incroyables faute de maîtrise » a-t-il expliqué à l’ouverture du YAMEX 5.

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RETOUR EN IMAGES SUR LE CONCERT DE LOCKO A BRUXELLES

Le chanteur Camerounais était en concert à Bruxelles pour la première fois sur une date officielle.

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Ce 15 Mars 2025, la lockosphère de Bruxelles était de sortie. Les fans du chanteur Camerounais ont répondu présents à la W-Hall, du Centre culturel et de Congrès du Woluwe Saint-Pierre dans la capitale de la Belgique. On vous propose une revue en images avec la courtoisie de Smart Pictures Photography.

La soirée a surtout été une vitrine d’exposition du talent Camerounais, à commencer par le Maître de Cérémonie, Thiery Karol, l’animateur et producteur de Canal 2 International désormais installé à BXL. Avant d’annoncer Locko, il a tour à tour introduit les artistes de la première partie. Six au total.

Puis, accompagné des magnifiques danseuses du Ballet de la Diaspora camerounaise, le « muna sawa » est monté sur scène, pour offrir deux heures d’un show fidèlement absorbé sans répit par le public. Surfant entre ses classiques comme Supporter, Let Go, Margo, mais aussi des nouveautés logées sur l’album Purple Love disponible partout depuis le 14 Mars. En bon chanteur de RnB, il a fait monter sur scène quelques fans – femmes, pour accompagner l’interprétation de certains titres.

Il a même été rejoint par Ulrich Takam, l’un des humoristes les plus dynamiques de la nouvelle scène du rire en Afrique francophone.

L’évènement était organisé par SEBAVISION, une structure de management et booking d’artistes, fondée par « Sénateur » Baning, lui aussi installé à Bruxelles depuis deux ans. Il a notamment travaillé avec Dynastie Le Tigre, et plus récemment pour Krys M.

Après la Belgique, Locko compte passer l’été en Amérique du Nord, entre le Canada et les Etats-Unis où il est programmé en première partie de la tournée de GIMS en Amérique.

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