Dans son édition du lundi 30 Août 2021, l’émission « LA TELE D’ICI VACANCES » conduite par le célèbre animateur Yves de Mbella sur la NCI en côte d’Ivoire, pays où ce Seigneur du Show Biz est installé depuis des décennies, il s’est produit une scène hallucinante qui passe mal dans l’esprit du public : pour aborder le sujet délicat du viol, Yves a invité sur son plateau un homme présenté comme un ex violeur, qui a fait de la prison pour le crime de viol. L’invitation en elle-même aurait suffi déjà pour choquer le public qui reproche à YDM de s’être pris pour Cyril Hanouna l’animateur Français qui dans son show TPMP sur C8 avait invité à l’antenne un homme montrant sa fierté d’avoir agressé Kim Kardashian dans un hôtel parisien il y a quelques années… Mais le choc du public ivoirien n’est pas seulement dû au fait d’avoir donné la parole à l’ex violeur dont la présence dans l’émission était une nouvelle blessure pour les femmes victimes de viol. Durant l’échange, pour dit-il « prévenir les femmes afin qu’elles puissent prochainement identifier et anticiper un comportement de violeur », Yves de Mbella lui propose de faire une démonstration de viol, un peu comme la police procède à des reconstitutions de faits criminels lors des enquêtes, sauf que là, on est en direct à la télévision ! Et la mise en scène a été bien préparée, avec à l’appui un mannequin de boutique, sur lequel l’ancien prisonnier démontre comment il a souvent procédé …
Sur Twitter, nombreux, très nombreux sont les internautes qui demandent que lui et toute son équipe qui applaudissait, soient bannis du paysage médiatique ivoirien, trouvant que la scène orchestrée par Yves de Mbella est purement et simplement de l’apologie de viol. Lui collant un comportement de prédateur, le public demande également que le célèbre Host qui anime la finale de Miss Côte d’Ivoire chaque année depuis des années, soit « cancelled » de cet évènement dont le but premier est évidemment de promouvoir une image positive de la femme. Notons que la finale de Miss Côte d’Ivoire 2021, c’est ce samedi 4 Septembre 2021…
Dans la foulée, tard le même soir du lundi 30, sous la pression du public hurlant au scandale, la NCI a publié un communiqué d’excuses à l’endroit des spectateurs en général et des femmes en particulier, rappelant que la valorisation de la femme est dans l’âme de la chaîne qui emploie un important effectif de personnel féminin, et qui produit l’émission « Les Femmes d’Ici » … La NCI annonce aussi que les excuses de Yves de Mbella ne tarderont pas. Mais la colère du public ne baisse guère. L’animateur a également posté un message exprimant sa désolation, reconnaissant avoir fauté. Dans la journée du 31 Août, la NCI a fait un autre communiqué réitérant des excuses aux femmes, et annonçant la suspension de l’Animateur.
« La Télé d’Ici » est le principal talk show de la NCI, une des flamboyantes nouvelles chaînes qui agrémentent le paysage médiatique ivoirien depuis 2 ans. Ce prime time de première partie de soirée est animé normalement par le sémillant Cheick Yvhane depuis son lancement. Producteur et animateur de « Rien A Cacher » sur Radio Nostalgie (partenaire de NCI), Yves de Mbella en a pris les commandes pour sa version « vacances » depuis quelques semaines, avec une touche de folie toujours plus osée à chaque épisode, comme l’ont fait remarquer certains internautes et spectateurs de cette émission qui se nourrit de buzz.
En 2022, elle avait été la gagnante de The Voice Kids Afrique diffusée sur Vox Africa. Le 06 septembre 2025, la très jeune et talentueuse chanteuse d’origine camerounaise a une fois de plus ébloui le public, cette fois-ci sur TF1 en France, avec son impressionnante interprétation du titre « Listen » de Beyoncé, lors des épreuves d’audition à l’aveugle de The Voice Kids France. Tous les coaches se sont alors retournés et elle a finalement opté pour le coach Soprano. Ce samedi 20 septembre, elle a une fois de plus tout cassé en hissant sa performance au dessus du lot des quatre dont elle faisait partie, pour l’épreuve de demie finale dans la team Soprano, dans une interprétation collective d’un titre de NEJ’, invitée par leur coach. Si tout le monde a apprécié l’envolée vocale de Miriam sur la fin de la chanson, ce qui a été un point de différenciation selon les autres coaches, Soprano le lui a reproché, soulignant le fait que ce n’était pas prévu, et qu’elle doit apprendre à respecter les structures recommandées par les coaches. Heureusement ce léger grief n’a pas empêché Soprano de choisir Miriam Ebah Obama pour aller à la finale, qu’elle compte déjà convertir en victoire.
« C’est l’histoire d’un lion, d’une panthère et d’un éléphant, qui ont fait l’amour à l’instrumental » pour « faire jouir leurs fans » et « remettre les pendules à l’heure », comme Xzafrane le pitche lui-même dans son couplet d’ouverture. Xzafrane du Cameroun, Rodzeng du Gabon et Defty de la Côte d’Ivoire, trois mcs connus pour leur amour pour le rap à texte, amènent sur la scène urbaine francophone ce nouveau single aussi lourd que le marteau de « Thor ». Un titre puissant, aux contours sonores épiques, ambiance voulue, pour traduire leur prétention à mener la barque dans les eaux troubles du rap. Dès les premières secondes, Thor capte l’attention. La prod, lourde à souhait, signée Igot Beatz, n’essaie pas juste de faire danser, mais à imposer une ambiance, celle du message que viennent dérouler les deux fauves d’Afrique Centrale et le pachyderme ouest-africain. Thor évoque immédiatement la figure mythologique notamment véhiculée par les fables cinéma de Marvel — symbole de force, de foudre, de puissance invincible. Et le clip de Rodrigue Mbida qui voyage dans les esthétiques urbaines de Yaoundé, Libreville et Abidjan, veut traduire l’esprit du titre.
Toujours plus de place pour le message
L’usage du nom « Thor » n’est pas anodin : il sert de métaphore à la résistance, à la capacité à surmonter les obstacles. Defty et Rodzeng apportent chacun leur grain de vérité, leurs contrastes dans le flow, rendant le récit plus riche. Les paroles alternent entre la revendication (« je veux qu’on m’écoute », ou des assertions qui refusent la faiblesse) et la prise de conscience des luttes vécues. Il y a une quête de reconnaissance, non seulement pour soi-même, mais aussi pour une communauté. Le tout est exprimé avec une énergie brute, sans fard. Le morceau se veut même dense, voire touffu à certains endroits. Pourtant le titre, par l’animation visuelle proposée dans le clip et par la vibe hip hop globale, se veut quand même dansant. Ce choix esthétique de densité revendique-t-il leur style traditionnel hardcore qui donne toute la place aux textes, quitte à faire trop rempli, à contre-courant d’une époque où les titres rap à la mode sont dépouillés et mélodieux ? Le leitmotiv semble est inchangé pour les trois kickeurs en tout cas : rester authentiques quoi qu’il en coûte, rester déterminés et « ramener l’or tant qu’on n’est pas rouillés ».
Le 11 novembre 2025 à 19h00, l’ONOMO Hôtel de Bonanjo à Douala accueillera une soirée exceptionnelle dédiée à la musique camerounaise. La chanteuse Gaëlle Wondje va célébrer ses 20 ans de carrière par un concert unique et la présentation officielle de son troisième album solo, intitulé « Mukati ».
Une voix née de la passion
Née à Nanga Eboko, Gaëlle Wondje grandit dans un univers musical fortement influencé par son père guitariste. Dès le lycée puis à l’Université de Buea, elle développe une identité vocale singulière qui lui ouvre les portes des grandes scènes. Choriste auprès de figures de renom telles que Manu Dibango, Etienne Mbappé ou encore Charlotte Dipanda, elle affine progressivement son style, entre jazz, afro-fusion et rythmes traditionnels.
Des débuts discographiques marquants
En 2011, la chanteuse lance son premier album, « M comme Aimer », qui explore l’amour à travers des sonorités variées allant du reggae au bikutsi. Ce projet l’installe comme une voix émergente de la scène musicale camerounaise.
Six ans plus tard, en 2017, elle revient avec « Ening » qui signifie « la vie » en beti, un album où se croisent jazz, rock et musiques traditionnelles. Cet opus, salué par les critiques, confirme sa volonté de créer des ponts entre modernité et héritage culturel. En 2019, au Marché International du Disque et de l’Édition Musicale (MIDEM) de Cannes, elle rencontre l’artiste musicien belge Artibano. De là naîtra une collaboration qui se concrétise dans un album, « Juste Une Etincelle » où elle chante des classiques d’Artibano.
Célébrer le patrimoine musical camerounais à travers le jazz
En 2021 elle initie « LES MERCREDIS JAZZ DE GAELLE WONDJE », un évènement qui se déroule alors dans un cabaret de la ville de Douala. De l’expérience de ces « MERCREDIS JAZZ DE GAELLE WONDJE » naît un solide groupe de jazz avec Gaelle Wondje : « JAZZSTELLATION » ou elle évolue avec Samy Mahop au clavier, Haoussa Drums à la batterie, Patrick Tawembe à la basse et Fobert Wanja au saxophone. Avec comme projet axial « KAMER STANDARDS », qui consiste à reprendre les grands classiques du patrimoine musical camerounais en jazz, pour à la fois amener ces musiques vers le public du jazz dans le monde, mais aussi populariser au Cameroun le jazz, une musique trop souvent considérée comme élitiste par la majorité. L’album du projet est sorti en 2022 et ensemble ils ont déjà participé à divers évènements nationaux et internationaux, comme les Journées Musicales de Carthage en Tunisie en janvier 2025. En 2023 elle participe à une résidence de création à Montréal Canada initiée par l’AFROPOLITAN NOMAD FESTIVAL, et à Douala au Up high Lab où avec Danielle Eog, elle revisite le riche répertoire de Anne Marie Nzie, pour aboutir sur l’album Les Déesses. Le 29 août 2024, avec le groupe « Gaelle Wondje Quartet » formé avec 4 des cinq membres du collectif Jazztellation, elle s’envole pour trois mois de tournée en Chine, soit 78 dates, grâce à Yari Productions, le Douala Music Art Festival et le Conseil Camerounais de la Musique. Le 04 Mai 2025, elle était sur la scène de l’Olympia de Paris, comme guest artist amenée par Ben Decca pour son concert produit par Mastatik Records.
Elle est depuis janvier 2024 Présidente Fondatrice de l’association PRODE pour la protection et l’éducation de l’enfant par les arts, et CEO et Directrice Artistique du FEJAMAC (festival de jazz et musiques actuelles du Cameroun).
Mukati, un tournant artistique
Avec « Mukati », Gaëlle Wondje veut signer une œuvre résolument ancrée dans son temps tout en restant fidèle à ses racines. À travers ce projet, l’artiste met en avant la résilience et la force intérieure, tout en mêlant jazz, influences camerounaises et touches contemporaines. Avant sa célébration des vingt ans de carrière au Onomo Hotel Douala, elle sortira l’album Mukati le 01er novembre.