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AMADOU D’AMADOU & MARIAM, N’EST PLUS.

Il est décédé à l’âge de 70 ans, au bout d’une carrière exceptionnelle.

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Le monde de la musique est en deuil. Amadou Bagayoko, la moitié du célèbre duo malien Amadou et Mariam, est décédé des suites de maladie, à l’âge de 70 ans, le 4 avril 2025 à Bamako, où ce sera plutôt jour de deuil ce dimanche.

Une carrière exceptionnelle

Amadou Bagayoko, guitariste et chanteur talentueux, a formé avec son épouse Mariam Doumbia un duo unique qui a conquis le cœur du public à travers le monde. Leur musique, mélange de blues, de rock et de sonorités africaines, a transcendé les frontières et les genres. Guitariste inouï, il avait le blues du Sahel, la musique du cœur.

La grande douleur de Mariam

Au micro de nos confères de TV5, Mariam a partagé son émotion après la mort de son époux et partenaire de scène : « Depuis qu’on s’est connus, on s’est compris. Même s’il y a des problèmes, on trouve la solution ensemble. On arrive à s’entendre. Si l’un se fâche, l’autre se taît. Même si je suis fâché, il plaisante, il s’excuse. Amadou était vraiment quelqu’un d’aimable. Il m’a aimé, et moi aussi je l’ai aimé. C’est pour ça qu’on est resté longtemps ensemble, jusqu’aujourd’hui« . Ce que le public a toujours aimé en effet dans leur aventure commune, c’est cet amour qu’il avaient l’un pour l’autre. Leur intimité qui était devenue universelle.

Malvoyant à l’âge de 15 ans

Né le 24 octobre 1954 à Bamako, Amadou Bagayoko a perdu la vue à l’âge de 15 ans, des suites d’une cataracte congénitale. C’est en 1975 que sa route a croisé celle de Mariam Doumbia, à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako. Ils jouent tous les deux dans l’Eclipse Orchestra de l’Institut. Âgés de 21 ans et 18 ans, ils ont commencé en tant que duo avant de tomber amoureux. Ils se marient en 1980 et mènent leur carrière musicale en même temps. En 1986, ils émigrent à Abidjan, en Côte d’Ivoire, année du début de leur longue ascension vers la notoriété internationale. Les titres issus de cette période sont sortis uniquement sur cassette. Si leur carrière sera tapissée ensuite sur des chansons d’amour, leur parcours abidjanais est faite de chansons engagées, comme le titre Terela Sebe qui lutte contre les préjugées dont souffrent les personnes vivant avec un handicap.

Terela Sebe signifie « l’amulette de la journée » en bambara. Il s’agit d’une amulette qui dans la tradition malienne était placée sur les personnes aveugles, afin qu’elles soient remarquées à distance. Durant cette période ivoirienne, ils rencontrent du monde dans l’industrie musicale, à l’instar de Stevie Wonder. Entre de nombreuses tournées dans divers pays d’Afrique de l’Ouest, ils séjournent à Paris pour la première fois en 1994 à l’occasion d’une session d’enregistrements. Ils retournent en France en 1997, enregistrent un CD, Sou ni tilé qui sort en 1998, se produisent sur scène aux Rencontres trans musicales à Rennes, et commencent à acquérir un succès d’estime en France. Le titre Je pense à toi est un tube sur les radios françaises et se vend à plus de 100 000 exemplaires.

En 1999, ils sortent l’album Tje ni mousso. D’autres tournées les conduisent dans d’autres pays d’Europe, notamment en Allemagne et en Suisse, mais aussi aux États-Unis, par exemple en Louisiane et à Los Angeles. Leur rencontre avec Manu Chao en 2004, marquera un véritable tournant dans leur carrière. L’album Dimanche à Bamako, connaîtra un succès mondial, remportant nombre de prix internationaux, avec notamment le joyeux et festif classique Beaux Dimanches A Bamako. Amadou et Mariam ont depuis inspiré des générations d’artistes. Leur parcours est un exemple de résilience et de passion pour la musique.

Hommages et émotion

La disparition d’Amadou Bagayoko a suscité une vague d’émotion dans le monde entier. De nombreux artistes, personnalités publiques et fans ont rendu hommage à sa mémoire, saluant son talent, sa gentillesse et son influence sur la musique africaine. Le ministre de la Culture malien a exprimé sa profonde tristesse et souligné l’impact du duo sur la scène musicale nationale et internationale.

Un héritage musical inestimable

Amadou Bagayoko laisse derrière lui un héritage musical inestimable. Ses chansons continueront d’inspirer et de rassembler les gens autour de la musique. Son nom restera gravé dans l’histoire de la musique africaine et mondiale.

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AU CAMEROUN : LA MÉDIATISATION DE LA SOUTENANCE DE THESE DE DOCTORAT DE INDIRA BABOKE DIVISE

La jeune femme a reçu mention spéciale lors d’une soutenance de thèse dont la médiatisation est fortement critiquée dans l’opinion.

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La médiatisation de la soutenance de thèse de doctorat en médecine d’Indira Baboke au Cameroun a suscité une vive polémique, divisant l’opinion publique entre ceux qui y voient une promotion légitime de l’excellence académique, avec une étudiante déjà starifiée par sa carrière musicale, et ceux qui y voient l’arrogance de la classe dirigeante.

Ce qui s’est passé

Indira Eden Tamboulo Baboke, fille du Directeur Adjoint du Cabinet Civil du Président de la République du Cameroun, Oswald Baboke, a soutenu sa thèse de doctorat en médecine à l’Université de Yaoundé I. Sa soutenance s’est déroulée à l’Amphi 350 de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales (FMSB) de l’Université de Yaoundé I. Sa thèse, intitulée « Devenir et qualité de vie de patients opérés pour malformations vasculaires et intracrâniennes à l’hôpital général de Yaoundé« , et supervisée par le Professeur Vincent de Paul Djientcheu, professeur titulaire en neurochirurgie, et le Dr Oumarou Haman Massouro, Maître-Assistant en neurochirurgie, a été reçue avec mention spéciale par le jury. L’événement a connu une couverture médiatique inhabituelle pour une soutenance de thèse. Des médias nationaux et internationaux ont relayé l’information, certains diffusant même des extraits de la soutenance et des interviews de la candidate et de sa famille. La chaîne Dash TV avait d’ailleurs déployé un dispositif des grands jours pour diffuser en live à la télé et sur Facebook, tout l’ensemble de la cérémonie de soutenance. Au delà de la soutenance et de la candidate qui à elle seule réunit plus de 4 millions de followers sur les réseaux sociaux et figure parmi les artistes les plus écoutés au Cameroun sur les plateformes de streaming, les médias avaient de quoi être enthousiastes : la cérémonie de soutenance était très courue, à la fois par les amis de la médecin-chanteuse, de son père DCC adjoint du cabinet civil, et de sa mère qui est pasteure évangélique : parmi les invités dans l’assistance, pas moins que Samuel Eto’o, très influent Président de la Fécafoot et légende du football, connu pour son étroite proximité avec Oswald Baboke. On pouvait y compter aussi des personnalités politiques, ministres de la république, dirigeants de sociétés publiques, comme Charles Ndongo, DG de la radio et de la télé nationales CRTV, mais aussi des artistes célèbres comme l’ivoirien KS Bloom et le producteur Tamsir, venus spécialement d’Abidjan. Le même parterre de personnalités influentes et célèbres s’est retrouvé le soir, pour les réjouissances.

Une médiatisation qui ne déplaît pas à tous.

Pour d’autres en revanche, cette médiatisation saluerait l’excellence académique et de reconnaître le mérite d’une jeune femme qui a brillamment mené ses études. La visibilité donnée à cet événement pourrait, selon eux, inspirer d’autres jeunes Camerounais à s’investir dans leurs études et à viser l’excellence. C’est ce que pense par exemple le médecin de formation, et entrepreneur, Claudel Noubissie. Des internautes ont également estimé que la médiatisation de la soutenance d’Indira, est normale, puisque tous ceux qui font des soutenances, connus ou pas, ont le droit d’amener vidéastes, photographes, pour capturer des souvenirs de ce moment. Sauf que là, il ne s’agit pas de n’importe qui.

Une médiatisation fortement critiquée

La médiatisation de cette soutenance, perçue comme indécente, a été vivement critiquée par une partie de l’opinion publique. Les détracteurs dénoncent avant tout une instrumentalisation politique de l’événement. La présence massive des médias et la mise en avant de la candidate, perçue comme « fille de ministre », seraient une tentative de glorifier la famille ministérielle et de détourner l’attention des problèmes réels auxquels est confronté le pays.

Des voix se sont élevées pour souligner le contraste entre la couverture médiatique de cette thèse et le silence entourant d’autres thèses de doctorat, pourtant tout aussi méritantes. Cette disparité est dès lors perçue comme une illustration de favoritisme et d’inégalité de traitement.

Une autre critique, et pas des moindres, bien au delà de la polémique sur la médiatisation, concerne le statut même de la thèse : bien qu’elle soit désormais appelée Docteur en médecine, certains universitaires soulignent que son doctorat correspond en grade académique au « Master Professionnel » selon la loi de 2023 sur l’enseignement supérieur. Pour obtenir un doctorat au sens académique, il faudrait en fait un Master 2 recherche et une inscription en thèse. Le professeur Aimé Bonny, cardiologue et universitaire, désormais exilé en Europe, dénonce Indira comme faisant partie des étudiants en médecine qui séchaient les cours : « comment aurait-elle pu suivre sa formation alors qu’elle est plus impliquée dans la musique? » se questionne-t-il dans une vidéo YouTube. Aimée Bonny a souvent pris la parole ces dernières années dans les télés camerounaises pour dénoncer le fait que le ministère des enseignements supérieurs continue de délivrer des diplômes à des apprenants qui pour la plupart ne suivraient pas les leçons régulièrement.

La jeune femme, par ailleurs chanteuse, a reçu mention spéciale du jury, lors du soutenance dont la médiatisation est fortement critiquée dans l'opinion.

Enfin, la critique la plus virulente concerne la perception d’une « normalisation » des privilèges. La médiatisation de la soutenance d’une « fille de » est vue comme le symptôme d’un système où les connexions et le statut social priment souvent sur le mérite pur, renforçant le sentiment d’une élite intouchable et déconnectée des réalités de la majorité. Surtout dans un pays où la majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté, et dans un contexte de montée d’adrénaline dans le débat public à l’approche de l’élection présidentielle, dans laquelle la candidature de Paul Biya, 43 ans de règne, 92 ans d’âge, fait débat.

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CHAMPIONS LEAGUE : CHIFFRES RECORDS DE LA PREMIERE VICTOIRE DU PSG

Le club parisien a laminé l’inter Milan, 5 buts à zéro, samedi soir à l’Allianz Arena de Munich.

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Le 31 mai 2025, le Paris Saint-Germain a écrit une nouvelle page de son histoire, et celle du football européen, en remportant sa première Ligue des Champions face à l’Inter Milan sur un score fleuve de 5-0. Cette victoire n’est pas seulement un titre, elle est le fruit d’une performance dominante et se distingue par plusieurs statistiques remarquables.

Le Score : Un Écart Record

  • 5 buts à 0 : Le score final est le plus large jamais enregistré dans une finale de Ligue des Champions (ou Coupe d’Europe). C’est une humiliation pour l’Inter Milan et une démonstration de force absolue pour le PSG. Depuis l’arrivée de QSI amené par Nasser Al Khelaifi en 2011, le Paris Saint-Germain a fait de la victoire en Ligue des Champions son Graal absolu. Plus qu’un simple trophée, cette compétition représente l’accomplissement d’une décennie d’investissements colossaux, de stratégies ambitieuses et de rêves pour le club de la capitale et ses supporters. Ce score fleuve rajoute clairement un parfum royal à cette victoire tant attendue.

Les Buteurs : La Jeunesse Flamboyante

  • La victoire a été marquée par la performance exceptionnelle de jeunes talents, des adolescents même :
  • Achraf Hakimi à la douzième minute : Le premier but, marquant le début de la déroute de l’Inter.
  • Désiré Doué à la vingtième et à la soixante-troisième minutes : Le jeune prodige de 19 ans a inscrit un doublé et a été désigné « Joueur du match ». Il est devenu le premier joueur à être impliqué dans trois buts en finale de Ligue des Champions (2 buts, 1 passe décisive) à un si jeune âge.
  • Khvicha Kvaratskhelia à la soixante treizième minute : A ajouté sa pierre à l’édifice, confirmant la puissance offensive parisienne.
  • Senny Mayulu à la quatre vingt-sixième : Le quatrième adolescent à marquer dans cette finale, entrant en jeu et marquant rapidement pour sceller le score record.

Les Statistiques Collectives : Une Domination Totale

  • Les chiffres du match reflètent une supériorité incontestable du PSG. Environ 60% de possession de balle pour le PSG contre 40% pour l’Inter. Une maîtrise du jeu évidente. Le PSG a tiré au goal 23 fois, pour 7 tirs cadrés et cinq buts, contre 8 tirs our l’Inter, dont deux seulement cadrés, et zéro but. Le PSG a effectué 485 passes réussies contre 299 pour l’Inter, avec une précision de passe de 88% contre 81%. Le PSG a eu 19 passes clés (amenant à une frappe) contre 6 seulement pour l’Inter, 20 tirs dans la surface adverse contre 6 pour l’Inter. Et comme d’habitude, celui qui subit le match court toujours plus pour peu de résultats : l’Inter a parcouru plus de kilomètres (111.7 km) que le PSG (104.4 km), ce qui peut suggérer une course après le ballon face à une équipe parisienne qui gérait mieux sa possession. Cela se vérifie aussi dans les pénalités, avec 5 cartons jaunes pour l’Inter contre 1 seul pour le PSG.
  • Le PSG remporte ainsi avec la manière son premier trophée de ligue des champions UEFA, deuxième club français après l’Olympique de Marseille en 1993, 24ème club à soulever le titre depuis la création du tournoi.

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LA SORTIE DE BURNA BOY SUR LE STREAMING EN AFRIQUE DIVISE

« Le streaming venant du public basé au Nigeria ne rapporte pas grand chose. Soyez plus ambitieux, visez l’international. » a-t-il dit.

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La superstar nigériane de l’Afrobeats, Burna Boy, suscite actuellement une vive controverse avec ses commentaires sur la valeur du succès sur les plateformes de streaming au Nigeria. Dans une série de publications sur les réseaux sociaux, notamment via ses stories Instagram, l’artiste primé aux Grammy Awards a conseillé à ses collègues musiciens de ne pas se laisser tromper par les sondages Twitter et le soutien des fans nigérians sur les médias sociaux, arguant que cet engagement en ligne ne se traduit pas nécessairement par des succès concrets tels que des concerts à guichets fermés dans le monde entier.

Burna Boy a ensuite comparé les revenus générés par le streaming au Nigeria avec ceux du Royaume-Uni, des États-Unis et de l’Europe. Selon lui, un million de streams au Nigeria rapportent entre 300 et 400 dollars, tandis que le même nombre de streams dans les marchés occidentaux peut générer entre 3 000 et 4 000 dollars, livres sterling, ou euros. En 2024, les redevances générées par les artistes nigérians sur Spotify ont dépassé 58 milliards de nairas. Mais pour Burna Boy, non seulement c’est insuffisant, mais en plus c’est généré en grande partie par les auditeurs basés en occident. Fort de ces chiffres, il a déclaré qu’être numéro un sur une plateforme de streaming au Nigéria n’était pas quelque chose à célébrer et a encouragé les artistes naija à viser plus haut et à diversifier leurs activités pour assurer une meilleure sécurité financière.

Davy Lessouga, Senior Manager de Believe en Afrique Francophone que nous avons consulté, donne en partie raison à Burna Boy. Il fait valoir que si le succès local est important, il ne garantit pas la viabilité financière à long terme dans l’industrie musicale. « Mettre l’accent sur les marchés internationaux, où les taux de redevance de streaming sont significativement plus élevés, est crucial pour assurer un succès financier substantiel » soutient-il. « Cependant, cette stratégie doit être complémentaire à une solide présence sur le marché local. En effet, c’est souvent la notoriété acquise localement qui propulse un artiste sur la scène internationale, lui permettant ainsi d’accéder à des territoires offrant des taux de redevance plus avantageux » nuance-t-il.

Davy Lessouga pense également qu’ « une forte popularité locale sur les plateformes de streaming, même si les revenus directs y sont modestes, demeure essentielle. Elle sert de levier pour activer d’autres sources de revenus, telles que les concerts en direct et les partenariats de marque. De nombreux artistes africains, bien que ne générant pas des sommes considérables via le streaming, compensent largement par des revenus issus de collaborations avec des marques et des performances live, grâce à leur large audience sur les plateformes de streaming et les réseaux sociaux. »

Les déclarations de Burna Boy ont donc provoqué des réactions mitigées. De nombreux fans nigérians se sont sentis insultés et ont accusé Burna Boy d’ingratitude envers le public qui a contribué à lancer sa carrière. Un peu comme la fois où il avait déclaré que dans l’échelle de grandeur il n’y avait au-dessus de lui que Dieu et Fela Kuti, prétendant ainsi que dans l’ère contemporaine, aucun artiste n’avait pavé le chemin pour lui. Les nigérians ont souligné que le soutien local est crucial pour l’ascension d’un artiste et que dénigrer ce succès pourrait décourager les talents émergents. De façon lucide, le débat soulevé par Burna Boy met en lumière plusieurs réalités importantes de l’industrie musicale nigériane en particulier, et africaine en général.

Disparité des revenus de streaming

Il est indéniable que les revenus générés par le streaming dans les pays africains sont nettement inférieurs à ceux des marchés occidentaux. Cela est dû à divers facteurs, notamment des coûts d’abonnement moins élevés, une pénétration plus faible des services de streaming payants et des différences dans les modèles de monétisation.

Importance du marché local

Malgré les faibles revenus, le marché local reste un tremplin essentiel pour les artistes africains. Le succès national peut créer une fan base solide, générer une notoriété et ouvrir des portes à des opportunités internationales. Il est donc important pour tout artiste africain qui aspire à la grandeur planétaire, de développer une audience mondiale et la diversification ses sources de revenus est une des stratégies clés. Pour Davy Lessouga, il « est également important de noter que les indicateurs de performance sur ces plateformes, bien que générant des revenus directs limités, ont un impact financier qui dépasse le cadre du streaming. Par exemple, Beaucoup d’artistes africains ont généré des millions de vues non monétisés sur YouTube (provenant du marché local), ce qui témoigne de leur popularité croissante et renforce leur attractivité pour des opportunités lucratives au-delà du streaming. »

 Les propos de Burna Boy au moins donc déclenché une conversation nécessaire, même si sa sortie peut paraître arrogante, venant du gars de Port Harcourt, dont le succès global a quand même démarré au sein de la communauté nigériane, en Afrique.

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