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JULES NYA : « LES ARTISTES NAIJA NE FONT PAS LA MAGIE ».

Le producteur Camerounais a relancé le label qui a révélé Jovi, Magasco, Reniss il y a 10 ans !

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Mumak is Back ! Il suffit de faire un tour sur le site www.mumakrecords.com pour découvrir les visages nouveaux qui porteront ce label fondé en 2009 par Jules Nya et Godlove Ndukong, et qui a servi de levier de décollage pour des A list artists d’aujourd’hui, mais qui il y a dix ans étaient encore inconnus du grand public, comme Jovi, Magasco, Reniss …

Les nouveaux as de Mumak Records sont de deux ordres : les artistes signés en production, et les artistes signés en management. En production, Obaker et Bevy. Le premier est un chanteur de charme qui a travaillé auparavant chez Icon Fusion. Entre le RnB, le Makossa, la drill et l’Afrobeat, son style est un connecteur logique à l’amour. Filon similaire pour Bevy qui a commencé il y a 4 ans une collaboration avec Mumak. Après son single Me Ni We il y a deux ans, la chanteuse basée en France sort ce 26 Août le nouveau single Amour Toxique. Leur direction artistique est assurée par Mumak, et il en est de même pour les artistes signés en management. Nabila est déjà connue comme une loveuse, pour avoir séduit son public avec ses nombreux hits issus de l’EP Mon Univers qu’elle a sorti en 2019 chez REGN. Moka est une chanteuse de cabaret qui depuis 10 ans donne de la voix sur les scènes du Cameroun, et a travaillé avec nombre de légendes comme le regretté Manu Dibango, ou encore Ben Decca dont elle bénéficie d’un featuring qui sortira bientôt.

Lors d’un meet & greet organisé à Douala le 06 Août, Jules Nya le fondateur du label, a longuement parlé de l’histoire de Mumak (music makers), mais aussi de l’avenir de cette maison d’artistes qui a la ferme ambition d’offrir au public Camerounais de la bonne musique, parce qu’il mérite mieux. « On ne peut pas aller en guerre ou en concurrence dans un univers de géants, avec des couteaux de cuisine en main. On doit mettre notre son au diapason des exigences de l’international tout en gardant évidemment notre originalité locale. C’est ce qu’on appelle être Glocal. Il est question de créer de la musique avec la claire intention de toucher les gens au bout du monde. On doit produire une grande quantité de contenus de bonne qualité afin d’être compétitif, comme l’ont été nos icônes des années 70/80 qui  dominaient l’Afrique et marquaient le monde, quand certains pays comme le Nigeria n’avaient que de rares têtes d’affiche. Les Nigerians ne font pas la magie. Avec le travail que nous faisons, nous pouvons retrouver la grandeur d’antan ». Cela fait pratiquement 10 ans que Mumak n’a pas développé de nouveaux artistes, alors c’est avec la rage que le label revient. D’ailleurs, durant cette rencontre avec la presse, Jules Nya a fait écouter en exclusivité 2 titres de chacun des 4 artistes actuels du label.

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TRACE AWARDS TOUR : DOUALA SE MOBILISE POUR LES ARTISTES NOMMÉS DU « CONTINENT »

Kocee, Sabrina, et PhillBill sont nommés aux Trace Awards 2025.

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La ville de Douala n’a pas eu un jeudi soir ordinaire ce 06 février 2025. A 20 jours des Trace Awards 2025, l’évènement a décidé d’organiser une tournée dans certaines villes d’Afrique pour célébrer des artistes nommés. Le Trace Awards Tour s’est donc arrêté à Douala, pour un moment convivial entre les artistes, les partenaires, les médias, les créateurs de contenus, les influenceurs, les professionnels de l’industrie musicale et des fans de musique. Nous y étions aussi.

Jessica Ngoua Nseme et Parys Batonda arrivent ensemble, débarquées par l’ascenseur au premier étage du bâtiment du One Roof Top, le pub le plus prisé de la capitale économique, situé à Bonapriso sur la Rue Njo Njo. La Miss Cameroun 2015 et la créatrice de contenus sont accueillies par l’armée de lens des photographes et vidéastes, avant d’être interviewés par Bonas Fotio et la team de Tchombe TV. C’est un rituel qui a animé les arrivées des invités de la soirée Trace Awards Tour organisée par Trace Cameroun à Douala, où le set up donnait déjà un aperçu de ce que sera l’évènement lui-même le 26 février à Zanzibar, l’archipel tanzanien qui abrite la cérémonie après le Rwanda en 2024.

CÉLÉBRER L’EXCLLENCE DES CULTURES AFRO CARIBÉENNES

En plus des artistes nommés, Kocee dans la catégorie Best Collaboration – pour son feat hit Credit Alert avec Patoranking, Sabrina dans la catégorie Best New Comer, et PhillBill dans la catégorie Best Regional Artist-Francophone Africa, la soirée a vu les visages des artistes chanteurs Seppo, Fadil Le Sorcier, Bad Nova, Aloch 237, Eskalibur de Petit Pays, Boytag, Minks, Shapat, Yvi Atia, la danseuse Danielle Ipa, et bien d’autres. Etaient également de la partie des influenceuses comme Mayole Francine, des professionnels de l’industrie comme Walter Eboumbou de Keyzit, Davy Lessouga de Believe Distribution, Jean Raoul Anya de Hope Music Publishing, Achille Djoumsié de Ach4Life, Patrick Ebongue de Première Classe, entre autres.

Le Maître de Cérémonie, Fidjil, a introduit les prestations de Sabrina et PhillBill, mais il a aussi animé les talks avec les artistes nommés, la directrice de Trace Cameroon Rodolpha Bwanga, et les partenaires Johnny Walker et Banque Atlantique. Au menu, l’importance pour les entreprises de s’investir davantage dans l’accompagnement des industries culturelles et créatives, l’impact des chaines Trace dans le développement des carrières d’artistes, l’exportation de la musique camerounaise, les projections des artistes camerounais pour les collaborations éventuelles autour de l’évènement – les Trace Awards au delà des récompenses est aussi un lieu de rencontres entre artistes, avec des bootcamps et séminaires.

A cette deuxième édition de la cérémonie de récompense organisée par le groupe Trace pour célébrer l’excellence des talents et des musiques afro caribéens – une édition expérimentale sous le nom Trace Urban Music Awards avait eu lieu à Paris en Octobre 2014 avec la marque Trace Urban – des dizaines d’artistes de 30 pays d’Afrique, des Caraïbes et des diasporas sont en lice pour décrocher le précieux sésame, dans 24 catégories qui reflètent la riche diversité de nos cultures. Les fans peuvent continuer à voter pour leurs artistes préférés jusqu’au 25 Janvier, à la veille de la cérémonie. Notre reportage vidéo est à venir. Merci à la courtoisie de Etienne Talla pour les magnifiques photos.

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« LE SUCCÈS DE KENDRICK LAMAR AUX GRAMMY AWARDS 2025 EST UNE FABRICATION D’ UNE INDUSTRIE INJUSTE ENVERS DRAKE » 

Herbert Aubin Sigha, chroniqueur rap US, partage une analyse pertinente sur les 67èmes Grammy Awards.

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La 67ᵉ cérémonie des Grammy Awards s’est tenue le 02 février à Los Angeles, et on a assisté à un moment historique : Kendrick Lamar a raflé cinq trophées, consolidant encore un peu plus son statut de légende vivante. Mais au-delà des célébrations, Herbert Aubin Sigha, spécialiste du marketing, chroniqueur analysant depuis des années l’industrie de la musique, estime qu’il y a « un malaise que je ne peux ignorer ». Il partage dans cette chronique ses « deux principaux enseignements de cette soirée : la domination de Kendrick Lamar et l’injustice flagrante envers Drake ». Herbert analyse.

L’Ascension de Kendrick Lamar : Un Succès Fabriqué ou Mérité ?

D’abord, mettons les choses au clair : je suis un immense fan de Kendrick Lamar. Je le considère comme l’un des plus grands rappeurs de tous les temps, un lyriciste hors pair et un artiste qui repousse constamment les limites du hip-hop. Par contre, je ne suis pas un fan de Drake – ça, je préfère l’annoncer d’entrée de jeu. Mais malgré mes préférences personnelles, il faut être honnête sur un point : l’industrie du rap est incroyablement ingrate envers Drake.

J’ai découvert Kendrick Lamar à l’époque de sa mixtape Section.80 – en 2011. À ce moment-là, on le présentait comme la nouvelle étoile montante du rap west coast, adoubée par Dr. Dre, dans la lignée d’Eminem et de 50 Cent. Mais ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que contrairement à ses prédécesseurs, Kendrick Lamar n’était pas un artiste signé directement chez Aftermath. Il était déjà solidement installé avec son équipe de Top Dawg Entertainment (TDE), et le deal avec Aftermath et Interscope était une joint-venture.

L’année suivante, après la sortie de Section.80, Kendrick commence à exploser. Mais un détail m’a toujours frappé : comment un rappeur indépendant, sans réel hit radio, pouvait remplir des arènes de 50 000 personnes en tournée ? Ce n’est qu’avec le recul que j’ai compris que Kendrick Lamar faisait en réalité les premières parties de la tournée Club Paradise de Drake en 2013. En gros, c’est Drake qui l’a mis sur la route, lui donnant une visibilité énorme.

Et ce n’était pas tout. Drake lui a également offert une interlude sur Take Care, un album qui est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands classiques du rap moderne. À cette époque, Kendrick n’avait même pas encore sorti d’album studio. Pourtant, grâce à cette exposition, il a bénéficié d’un engouement médiatique exceptionnel.

Pourquoi je rappelle tout ça ? Parce qu’après tous ces gestes, Kendrick Lamar a fini par attaquer Drake sur le célèbre morceau Control en 2013, un titre qui a marqué l’histoire du rap. C’était un moment iconique pour le hip-hop, mais aussi une trahison si on regarde d’où il vient.

L’Industrie Musicale et la Construction des Icônes.

Kendrick Lamar rafle cinq trophées lors des Grammy Awards 2025

Ce que les gens ne réalisent pas toujours, c’est que la musique qui domine le marché n’est jamais un pur hasard. Si vous entendez un artiste partout, si ses morceaux apparaissent en tête des playlists Spotify, Apple Music ou YouTube, ce n’est pas juste parce que sa musique est bonne. Il y a tout un mécanisme industriel derrière cela.

Prenons un exemple simple : Travis Scott. Ce n’est pas comme si Travis venait souvent en Afrique ou qu’il faisait une promo massive ici. Pourtant, sa musique est omniprésente. Pourquoi ? Parce qu’elle est poussée par les plateformes, les labels et les médias.

Drake a dominé l’industrie musicale pendant plus de 15 ans, non seulement grâce à son talent, mais aussi parce qu’un puissant conglomérat – composé des maisons de disques, des plateformes de streaming, des réseaux sociaux et des grands promoteurs de tournées, avait décidé qu’il serait le visage de la musique américaine à l’international. Ce type d’exposition ne s’obtient pas naturellement. Et c’est là que l’histoire prend un tournant.

L’Ingratitude de l’Industrie envers Drake.

Pendant plus d’une décennie, Drake a été la machine à cash de l’industrie musicale. Il a dominé les charts, battu des records de streaming, influencé une génération entière d’artistes. Mais dès qu’il a commencé à réclamer plus de royalties et à questionner la répartition des revenus du streaming, l’industrie a décidé de lui rappeler qui détenait réellement le pouvoir.C’est à ce moment que le beef entre lui et Kendrick a pris une autre dimension.

Drake et J. Cole lors du beef du Big Three

En 2023, Drake sort l’album For All The Dogs. Et sur le morceau First Person Shooter où il est invité, J. Cole évoque « le Big 3 » du hip-hop : lui-même, Drake et Kendrick Lamar. Quelques mois plus tard, Kendrick, qui jusque-là était resté relativement silencieux, répond de manière cinglante sur un morceau de Future et Metro Boomin en lâchant : « Il n’y a pas de Big 3, il n’y a qu’un Big Me.« 

À ce moment précis, j’ai compris que tout ça n’était pas qu’une simple rivalité entre artistes, mais quelque chose d’orchestré par des forces supérieures. J. Cole, pensant que c’était un clash classique, a répondu à Kendrick dans une chanson sur son album suivant (Might Delete Later). Mais quelques jours après sa sortie, la chanson a mystérieusement été retirée des plateformes. On a appris par la suite que ScHoolboy Q, un membre de TDE, avait croisé J. Cole après un concert pour lui dire : « Frérot, ne rentre pas là-dedans, ce n’est pas ton combat. Cette guerre, c’est contre Drake, pas contre toi. » Autrement dit, tout était prémédité.

Not Like Us et le Pouvoir Caché de l’Industrie

Lorsque Kendrick Lamar a sorti Not Like Us, tout a basculé. Le morceau est devenu un phénomène planétaire en l’espace de quelques heures. Il a généré des chiffres de streaming hallucinants : 10 milliards d’écoutes en un temps record. Mais soyons sérieux une seconde : il n’y a même pas 10 milliards d’habitants sur Terre !

Cette chanson, qui attaque frontalement Drake en l’accusant des pires choses, a bénéficié d’un soutien massif et inexplicable de toutes les plateformes. En parallèle, les algorithmes des réseaux sociaux ont tout fait pour amplifier sa portée. Le but était clair : détruire l’image de Drake, le transformer en paria du hip-hop. Et pour enfoncer le clou, les Grammy Awards, qui se veulent impartiaux et objectifs, ont attribué cinq récompenses à Kendrick Lamar, consacrant définitivement son triomphe.

Mais posons-nous la question : comment un morceau basé sur des accusations aussi graves peut-il être célébré à ce point, au point que toute une salle de l’industrie musicale chante en chœur ses paroles ? Il n’y a rien de naturel dans le succès de Not Like Us. Il n’y a rien de naturel dans ces Grammy Awards Ce n’est pas juste une victoire de Kendrick Lamar. C’est une démonstration de force de l’industrie, un message clair envoyé à tous les artistes : « On t’a fait, on peut te détruire. »

Kendrick Lamar ne pourra pas incarner le visage du hip-hop bien longtemps, car son style, majoritairement orienté vers un public masculin, risque de lasser une partie de l’audience, notamment les femmes. Il n’est qu’une pièce intermédiaire dans une stratégie plus vaste, un artiste utilisé comme levier pour évincer Drake. Mais l’industrie ne tardera pas à lui trouver un remplaçant, probablement dès 2025, car sur le plan musical, Kendrick, aussi talentueux soit-il en rap pur, ne peut pas rivaliser avec la polyvalence et l’impact global de Drake. Ce dernier maîtrise un éventail bien plus large de styles et touche un public beaucoup plus diversifié.

Ne parlons même pas du show du SuperBowl dans quelques jours, l’attribution du show à Kendrick sur une chanson basée sur la haine de l’autre c’est une première.

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JOVI : « BAD NOVA EST LE RAPPEUR CAMEROUNAIS LE PLUS HOT DU MOMENT »

Jovi a publié sur Facebook un compliment chaleureux à l’endroit de Bad Nova.

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Sur son compte Facebook, le « Mboko God » s’est montré généreux en compliments à l’endroit du rappeur supporter du Réal Madrid, ssigné chez Sessua Entertainment : « BAD NOVA c’est le Rappeur Camerounais le plus HOT du moment. Je vois que beaucoup de personnes ne savent pas la différence être le Rap et le HIPHOP. Depuis que j’ai connu BAD NOVA à travers SONOLIVE il faisait déjà du bon Rap et Du Hip-hop . Je pense qu’ il mérite beaucoup de respect en tant que Rappeur et MC. Chapeau à toi l’artiste » a écrit Jovi sur sa page Facebook le 28 Janvier.

Bad Nova n’est un nouveau dans le rap

Même s’il est connu pour être le rappeur qui prend souvent la parole pour clasher des collègues, il a aussi l’habitude de faire des compliments à d’autres artistes, anciens comme nouveaux. Mais ce commentaire est tombé dans un contexte particulier où des internautes ont récemment comparé Bad Nova à une révélation, un artiste qui accède nouvellement à la reconnaissance du public. C’est vrai que faire une chanson qui se retrouve sur les stories Instagram des superstars du Réal Madrid – Vinicius Jr. Notamment, et des supporters du club de football le plus célèbre au monde, ça propulse à un seuil de popularité inédit. Mais cela ne veut pas dire que Bad Nova était un inconnu du public camerounais avant ça. Bien au contraire.

Sur scène et dans les esprits depuis presque 10 ans

Belick Aron Derrick de son vrai nom, le natif de Douala qui a été bercé par Eminem et Koppo, a captivé l’attention des fans de rap kamer en 2017 avec le titre « Ferme Aussi Les Yeux », alors qu’il était signé chez Sonolive Prod. Dans la foulée, sa discographie constituée d’une dizaine de singles lui a permis durant cette période-là, d’être booké sur la majorité des scènes urbaines au Cameroun. Il a ensuite fait un break pour continuer ses études d’Ingénieur en Hygiène-Sûreté et sécurité industrielle, dont il a obtenu le diplôme à l’école polytechnique de Douala, en 2022. Signé chez Sessua Entertainment depuis 2023, il a sorti les singles « Traumatisé », « On Tcha d’abord une », qui ont eu un bon impact.

La super nova « Hala Madrid »

Puis en 2024, le titre « On Fait Comment ? » a été un vrai hit national, plébiscité sur TikTok notamment, avant le débarquement du raz-de-marée « Hala Madrid », une véritable super nova qui a changé sa vie à jamais, avec plus de 29 millions de vues YouTube rien que sur la vidéo lyrics. Ça lui a même valu une collaboration avec La Liga, avec un voyage à Madrid en Espagne, où il a vécu en direct un match du Réal au fameux Santiago Bernabeu, dans le salon VIP du stade. En marge de cette opération il a fait une tournée européenne, avec au passage des apparitions média, sur Canal + Sport à Paris dans l’émission J-1 par exemple. De son premier single à aujourd’hui, Bad Nova a gardé des codes qui font l’identité du rappeur qu’il : des beats accessibles, très souvent festifs, façonnés dans les tendances musicales africaines, et le tout porté par un flow déterminé, percutant, qui utilise le camfranglais pour traduire en textes faciles à comprendre, les récits du quartier. C’est ce qui semble avoir retenu l’attention de Jovi. Son dernier single « Bouge Avec Ça » est sorti fin 2024, et le clip officiel de « Hala Madrid vient d’arriver sur YouTube.

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