Un étudiant à l’université, une infirmière inexpérimentée, et une jeune danseuse vedette montante avec une communauté en ligne en pleine croissance, partagent leurs expériences respectives afin de sensibiliser les gens à limiter la propagation des fausses informations et joindre leurs efforts pour lutter contre la désinformation en créant une zone en ligne, la No False News Zone ! Voilà le pitch de la bande dessinée en trois parties, créée par Meta, la société mère de Facebook, pour sensibiliser en Afrique contre les fausses informations sur internet. La sensibilisation est en effet l’une des armes précieuses dont se sert Meta afin de contrecarrer la culture de la désinformation ou de la mésinformation. Car malgré tous les mécanismes de répression déjà fonctionnels sur Facebook et les autres applications du groupe qui concentre quand même plusieurs milliards d’abonnés répartis sur la planète avec des communautés sans cesse grandissantes en Afrique, grande est encore aujourd’hui la quantité de fausses informations qui circulent, et les algorithmes ne peuvent pas tout faire en temps opportun. Il est donc question pour Meta de construire chez les gens des réflexes de bonnes pratiques, pour limiter le fléau. D’inspirer aux abonnés l’instinct de la vérification avant le like, la publication ou le partage, dans une ère où nos vies sont pratiquement régies par nos présences sur les réseaux sociaux.
No False News Zone la bande dessinée en version française, a été lancée le 5 Juillet à Dakar au Sénégal, lors d’un événement table ronde des médias. Meta qui a déjà des partenariats avec des influenceurs d’Afrique de l’Ouest et des radios au Sénégal pour appuyer la sensibilisation, a également fait une tournée régionale pour instruire les internautes sur la mésinformation, comment l’identifier, la vérifier, et la signaler grâce aux technologies de Meta, avec des conseils supplémentaires à partager sur les moyens d’empêcher ou d’arrêter la propagation de la mésinformation en ligne. Car « Chez Meta, nous nous engageons pour le bien-être des individus et des communautés qui utilisent nos plateformes et prenons la responsabilité d’aider à minimiser sérieusement la propagation de fausses nouvelles », a déclaré Balkissa Idé Siddo, Directrice des Politiques Publiques en Afrique Subsaharienne, au sujet de cette campagne.
L’œuvre qui avait déjà connu un succès au Nigeria et au Ghana, a été développée en partenariat avec Comic Republic, société multimédia en ligne nigériane, spécialisée dans la distribution numérique de bandes dessinées créées sur le continent.
En 2022, elle avait été la gagnante de The Voice Kids Afrique diffusée sur Vox Africa. Le 06 septembre 2025, la très jeune et talentueuse chanteuse d’origine camerounaise a une fois de plus ébloui le public, cette fois-ci sur TF1 en France, avec son impressionnante interprétation du titre « Listen » de Beyoncé, lors des épreuves d’audition à l’aveugle de The Voice Kids France. Tous les coaches se sont alors retournés et elle a finalement opté pour le coach Soprano. Ce samedi 20 septembre, elle a une fois de plus tout cassé en hissant sa performance au dessus du lot des quatre dont elle faisait partie, pour l’épreuve de demie finale dans la team Soprano, dans une interprétation collective d’un titre de NEJ’, invitée par leur coach. Si tout le monde a apprécié l’envolée vocale de Miriam sur la fin de la chanson, ce qui a été un point de différenciation selon les autres coaches, Soprano le lui a reproché, soulignant le fait que ce n’était pas prévu, et qu’elle doit apprendre à respecter les structures recommandées par les coaches. Heureusement ce léger grief n’a pas empêché Soprano de choisir Miriam Ebah Obama pour aller à la finale, qu’elle compte déjà convertir en victoire.
« C’est l’histoire d’un lion, d’une panthère et d’un éléphant, qui ont fait l’amour à l’instrumental » pour « faire jouir leurs fans » et « remettre les pendules à l’heure », comme Xzafrane le pitche lui-même dans son couplet d’ouverture. Xzafrane du Cameroun, Rodzeng du Gabon et Defty de la Côte d’Ivoire, trois mcs connus pour leur amour pour le rap à texte, amènent sur la scène urbaine francophone ce nouveau single aussi lourd que le marteau de « Thor ». Un titre puissant, aux contours sonores épiques, ambiance voulue, pour traduire leur prétention à mener la barque dans les eaux troubles du rap. Dès les premières secondes, Thor capte l’attention. La prod, lourde à souhait, signée Igot Beatz, n’essaie pas juste de faire danser, mais à imposer une ambiance, celle du message que viennent dérouler les deux fauves d’Afrique Centrale et le pachyderme ouest-africain. Thor évoque immédiatement la figure mythologique notamment véhiculée par les fables cinéma de Marvel — symbole de force, de foudre, de puissance invincible. Et le clip de Rodrigue Mbida qui voyage dans les esthétiques urbaines de Yaoundé, Libreville et Abidjan, veut traduire l’esprit du titre.
Toujours plus de place pour le message
L’usage du nom « Thor » n’est pas anodin : il sert de métaphore à la résistance, à la capacité à surmonter les obstacles. Defty et Rodzeng apportent chacun leur grain de vérité, leurs contrastes dans le flow, rendant le récit plus riche. Les paroles alternent entre la revendication (« je veux qu’on m’écoute », ou des assertions qui refusent la faiblesse) et la prise de conscience des luttes vécues. Il y a une quête de reconnaissance, non seulement pour soi-même, mais aussi pour une communauté. Le tout est exprimé avec une énergie brute, sans fard. Le morceau se veut même dense, voire touffu à certains endroits. Pourtant le titre, par l’animation visuelle proposée dans le clip et par la vibe hip hop globale, se veut quand même dansant. Ce choix esthétique de densité revendique-t-il leur style traditionnel hardcore qui donne toute la place aux textes, quitte à faire trop rempli, à contre-courant d’une époque où les titres rap à la mode sont dépouillés et mélodieux ? Le leitmotiv semble est inchangé pour les trois kickeurs en tout cas : rester authentiques quoi qu’il en coûte, rester déterminés et « ramener l’or tant qu’on n’est pas rouillés ».
Le 11 novembre 2025 à 19h00, l’ONOMO Hôtel de Bonanjo à Douala accueillera une soirée exceptionnelle dédiée à la musique camerounaise. La chanteuse Gaëlle Wondje va célébrer ses 20 ans de carrière par un concert unique et la présentation officielle de son troisième album solo, intitulé « Mukati ».
Une voix née de la passion
Née à Nanga Eboko, Gaëlle Wondje grandit dans un univers musical fortement influencé par son père guitariste. Dès le lycée puis à l’Université de Buea, elle développe une identité vocale singulière qui lui ouvre les portes des grandes scènes. Choriste auprès de figures de renom telles que Manu Dibango, Etienne Mbappé ou encore Charlotte Dipanda, elle affine progressivement son style, entre jazz, afro-fusion et rythmes traditionnels.
Des débuts discographiques marquants
En 2011, la chanteuse lance son premier album, « M comme Aimer », qui explore l’amour à travers des sonorités variées allant du reggae au bikutsi. Ce projet l’installe comme une voix émergente de la scène musicale camerounaise.
Six ans plus tard, en 2017, elle revient avec « Ening » qui signifie « la vie » en beti, un album où se croisent jazz, rock et musiques traditionnelles. Cet opus, salué par les critiques, confirme sa volonté de créer des ponts entre modernité et héritage culturel. En 2019, au Marché International du Disque et de l’Édition Musicale (MIDEM) de Cannes, elle rencontre l’artiste musicien belge Artibano. De là naîtra une collaboration qui se concrétise dans un album, « Juste Une Etincelle » où elle chante des classiques d’Artibano.
Célébrer le patrimoine musical camerounais à travers le jazz
En 2021 elle initie « LES MERCREDIS JAZZ DE GAELLE WONDJE », un évènement qui se déroule alors dans un cabaret de la ville de Douala. De l’expérience de ces « MERCREDIS JAZZ DE GAELLE WONDJE » naît un solide groupe de jazz avec Gaelle Wondje : « JAZZSTELLATION » ou elle évolue avec Samy Mahop au clavier, Haoussa Drums à la batterie, Patrick Tawembe à la basse et Fobert Wanja au saxophone. Avec comme projet axial « KAMER STANDARDS », qui consiste à reprendre les grands classiques du patrimoine musical camerounais en jazz, pour à la fois amener ces musiques vers le public du jazz dans le monde, mais aussi populariser au Cameroun le jazz, une musique trop souvent considérée comme élitiste par la majorité. L’album du projet est sorti en 2022 et ensemble ils ont déjà participé à divers évènements nationaux et internationaux, comme les Journées Musicales de Carthage en Tunisie en janvier 2025. En 2023 elle participe à une résidence de création à Montréal Canada initiée par l’AFROPOLITAN NOMAD FESTIVAL, et à Douala au Up high Lab où avec Danielle Eog, elle revisite le riche répertoire de Anne Marie Nzie, pour aboutir sur l’album Les Déesses. Le 29 août 2024, avec le groupe « Gaelle Wondje Quartet » formé avec 4 des cinq membres du collectif Jazztellation, elle s’envole pour trois mois de tournée en Chine, soit 78 dates, grâce à Yari Productions, le Douala Music Art Festival et le Conseil Camerounais de la Musique. Le 04 Mai 2025, elle était sur la scène de l’Olympia de Paris, comme guest artist amenée par Ben Decca pour son concert produit par Mastatik Records.
Elle est depuis janvier 2024 Présidente Fondatrice de l’association PRODE pour la protection et l’éducation de l’enfant par les arts, et CEO et Directrice Artistique du FEJAMAC (festival de jazz et musiques actuelles du Cameroun).
Mukati, un tournant artistique
Avec « Mukati », Gaëlle Wondje veut signer une œuvre résolument ancrée dans son temps tout en restant fidèle à ses racines. À travers ce projet, l’artiste met en avant la résilience et la force intérieure, tout en mêlant jazz, influences camerounaises et touches contemporaines. Avant sa célébration des vingt ans de carrière au Onomo Hotel Douala, elle sortira l’album Mukati le 01er novembre.