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Le Bon As Focus

DE L’ETINCELLE A LA FLAMME : QUE VAUT LE DOCUMENTAIRE DE BALLANTINE’S SUR LE MBOLE?

Ce mini film présente l’histoire et l’identité du Mbole en questionnant son avenir.

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Depuis ce mercredi 13 Juillet 2022, les utilisateurs de YouTube peuvent regarder le court métrage documentaire « Le Mbole : de l’étincelle à la flamme » qui est produit par la marque de Whisky Ballantine’s. Si vous lisez ce billet en sirotant un verre de Ballantine’s, nous espérons que vous avez 21 ans, et que vous consommez avec modération, loin du volant bien sûr.

Avec principalement un Djembe, une caisse claire, un maracas, et la voix de ce qu’on appelle dans le jargon un Maestro, puis quelques danseurs, le Mbole est devenu le phénomène musical numéro 1 au Cameroun, et son effet a même dépassé les frontières du triangle territorial Camerounais, pour toucher non seulement les diasporas, mais aussi d’autres pays, puisque des artistes comme le béninois Fanicko s’y mettent déjà. Son omniprésence dans les fêtes populaires aujourd’hui n’est plus à démontrer. Sa montée en puissance a été davantage mise en lumière durant la dernière CANTotalEnergies, qui au-delà du talent des footballeurs, a surtout vibré au rythme du Mbole, sur la pelouse, dans les gradins, au quartier. C’est donc tout logique si pour le récent Boiler Room à Yaoundé, Ballantine’s a programmé l’un des as du Mbole, Happy d’Efoulan. En plus de faire le show, l’auteur de Tchapeu Tchapeu a participé à un talk sur l’évolution de la musique Camerounaise sur les 10 dernières années. En remontant 10 ans auparavant justement, Korazor Pogba (Mimbom Franck Cédrique), un danseur et chorégraphe connu de Mbole, explique dans le documentaire comment les simples animations durant les veillées d’obsèques dans les ghettos de Yaoundé, sont passés d’une simple étincelle allumée par des pionniers comme Bertrand Loic, Aristide Mpacko, Petit Malo ou DJ Lexus entre autres, pour rentrer dans les studios de musique, et devenir la flamme qui fait danser tout le monde aujourd’hui. Au-delà des évènements malheureux, le Mbole est surtout la vibe de la fête, comme le rappelle Dona Biyong, créatrice de contenus qui intervient dans le minifilm. « C’est le mouvement qui fait le plus danser les Camerounais. Tu veux ou tu ne veux pas tu vas danser » renchérit Dj Labastille, un des plus influents seigneurs des platines du Cameroun. Le danseur Adjamelais Jokers (Beck Nanda Germain Patrick) ne peut en disconvenir, lui qui est l’un des plus prolifiques producteurs de vidéos chorégraphiques du Mbole sur les réseaux sociaux. Mais pour Ekie Bozeur (Fouematio Boris), producteur de musique et arrangeur, le Mbole qui est l’emblème de la jeunesse Camerounaise aujourd’hui, souffre encore d’un problème de structuration, tant au niveau de son image que de son contenu : « dans le Mbole, on peut chanter faux. Ça ne respecte pas les règles. C’est un rythme carrément à part qui n’a pas encore été exploré dans le fond. Certaines personnes croient que, parce que c’est du Mbole, on peut le faire à la volée…Or comme toute musique, elle se doit d’être professionnelle » dit-il.

Cette analyse, on l’espère interpellera tous les acteurs du mouvement Mbole, mais plus généralement tous les acteurs de l’industrie musicale, afin que ce nouveau style connaisse un succès similaire au Rap, dont la croissance avait rencontré également mille et une critiques il y a quelques décennies. Le développement du Mbole passera certes par le travail des artistes, mais aussi par la création de contenus médiatiques comme ce mini documentaire sous la commande de Ballantine’s. À travers ce documentaire créé dans le cadre des « True Music Series », Ballantine’s affirme sa volonté de faire vivre une expérience musicale authentique à son public, mais s’engage également à célébrer les communautés musicales et ses acteurs clés. Cette marque de Whisky ayant une renommée mondiale, ce contenu sert de carte postale qui ferait comprendre en 5 minutes au premier l’identité et l’histoire de cette nouvelle vibe qui envoie du « répondant » depuis Nkoldongo au Cameroun.

 Dans le même ordre d’idées, le rappeur Ayriq Akam a initié il n’y a pas longtemps un projet de film documentaire long métrage sur le Mbole, dont la sortie est plus qu’attendue. 

Un autre long métrage de 75 minutes est aussi en préparation, sous la réalisation de Yannick Mindja :

 

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VANISTER LE CAMEROUNAIS, EN CONCERT AU PAPOSY : QUI EST-IL VRAIMENT?

Le chanteur camerounais est en concert le 12 juillet 2025 au palais Polyvalent des sports de Yaoundé.

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L’année 2025 a un programme de concerts moins vide pour certains des artistes musiciens camerounais vivant au Cameroun. A l’extérieur du pays comme à l’intérieur, des concerts sont organisés pour mettre en lumière le travail de ces stars. Après Salatiel au stade de Molyko à Buea et Tenor au Roumde Adjia Stadium de Garoua en février, Kocee au Canal Olympia Douala et Locko à Bruxelles en mars, Ben Decca à l’Olympia de Paris en avril, Cysoul en avril et Lydol en mai au palais des congrès de Yaoundé, Petit Pays au Palais polyvalent des sports de Yaoundé en mai aussi, Vanister compte réunir ses fans dans ce même Paposy le 12 juillet 2025, sous le thème « Pourquoi pas Toi ? » Mais qui est réellement Vanister, le Camerounais champion de la bonne humeur ?

Vanister Enama, une identité complexe

Vanister Enama, est un artiste camerounais, chanteur, rappeur et slameur, producteur de musique, né le 12 mars 1995 à Sangmélima. Il est très attaché à son authenticité : « Je ne peux pas vivre dans la peau de quelqu’un d’autres car j’ai ma propre vision » revendique – t -il dans featuring « Donne Moi l’Argent » avec le rappeur Kocee. Son vrai nom relève d’une histoire compliquée qu’il a expliquée en partie en 2024, lors d’une émission sur la chaîne camerounaise SUN+ tv : « Je suis Bassa, mais je ne parle pas la langue. Vanister Enama Fidèle,  ce n’est pas mon véritable nom. Après le décès de ma mère, on nous a refait les actes de naissance, je crois que c’était en 2003 alors que je suis né en 1995. Mon petit frère, celui qui me suit, qui s’appelle Germain, il s’appelait Ndjock Germain, on a changé son nom, on l’a appelé Mbida. Moi, on m’a appelé Enama Fidèle, parce que mes parents n’étaient plus là. Or le nom qu’ils m’avaient donné à ma naissance c’est Pagbe Jean de La vie » expliquait-il alors à Yolande Bodiong. Pourquoi sa famille a-t-elle changé son identité et celle de son frère ? On ne le sait pas encore.

Vanister, la fugue, la rue et la guitare

Orphelin dès l’âge de 7 ans donc, Vanister Enama a dû quitter l’école et travailler pour survivre. D’après son propre témoignage, la perte de ses parents lui a créé un grand vide, rempli de souffrances : « Je n’ai pas souvent l’habitude de le dire. J’ai été extrêmement mal…traité quand j’étais petit. J’ai été bas…tonné toute une nuit et puis ligoté à une chaise par mes propres oncles. J’ai été souvent frappé à sang […]. Je fuguais beaucoup parce que j’avais peur de la bastonnade. Quand mes oncles nous frappaient, c’était avec la dernière énergie » raconte-t-il en interview. C’est dans la rue qu’il va d’ailleurs apprendre la guitare en autodidacte.

Lauréat du Hip Hop Talent Search

Il va aussi beaucoup lire, car ce qui l’intéresse en musique, au-delà de la vibe, c’est surtout les mots. Il aura d’ailleurs une grande affection pour des paroliers comme Francis Cabrel, Donny Elwood, Lokua Kanza, Ottou Marcelin, ou JB Mpiana.

Il écrit et compose ses premières chansons à partir de 2013, et se porte candidat à tout ce qu’il trouve comme compétitions musicales. Il participe surtout au concours de révélation de talents de musique urbaine Hip Hop Talent Search  en 2017, en tant que slameur. Il sortira vainqueur de ce music contest organisé par ACH4LIFE, qui avait déjà révélé des artistes comme le rappeur Mink’s.

Vanister, le roi de l’impro

Au-delà de cette victoire, pour faire connaître sa musique, Vanister va utiliser une arme de son temps : les réseaux sociaux. Fort en impro, il se sert de sa guitare et de son verbe pour créer des chansons très rimées, performances qu’il filme en vidéo et poste sur les réseaux sociaux. La recette marche, et lui construit une communauté digitale, notamment durant la période COVID où la vidéo est très consommée sur la toile. Ses textes abordent des thèmes sociaux, politiques et parfois très personnels. Ses improvisations sont souvent aussi des moments pour célébrer des personnalités, mais aussi son pays. Si son premier single enregistré est une satire sur le manque de pièces de Monnaie sur un fond d’afrotrap, il va mieux capter l’attention du public avec le titre Camerounais et Fier en 2020, sous la direction artistique d’Armand Biyag. Sa mélodie apaisante et son texte patriotique sont salués par beaucoup de camerounais à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. La CAN 2021 en début 2022 au Cameroun, apportera un boost supplémentaire à cette démarche.

Vanister l’ambassadeur, fierté de Samuel Eto’o

En 2022, il fait partie des artistes et influenceurs qui se rendent au Qatar pour soutenir les Lions Indomptables, à la 22ème Coupe du Monde de football. Si le Cameroun s’arrête au premier tour malgré un match spectaculaire contre la Serbie et une victoire mémorable contre le Brésil, Vanister tire son épingle du jeu. Ses improvisations sont très appréciées par le public présent à Doha. Il est sollicité par plusieurs médias internationaux comme RFI, Be In Sport ou Equinoxe Television pour des interviews, et par des influenceurs qui le filment et publient son travail. Il devient alors une sorte d’Ambassadeur du pays de Vincent Aboubakar, ou de Samuel Eto’o qu’il rencontre fin 2023. « Je suis très fier de toi, je te suis fidèlement » lui confie le légendaire footballeur et président de la Fécafoot. En même temps qu’il continue à sortir des singles sous le management et la direction artistique du label War Machine, il fait régulièrement des voyages en Afrique, en Europe, aux Antilles, aux Etats-Unis, où il est invité par des camerounais de la diaspora, et aussi des promoteurs issus d’autres pays, pour des prestations lors de soirées privées, des fêtes d’associations ou en club.

Un album de 35 titres et un refus de Richard Bona

Le 05 avril 2024, sous son label VA Music Production, l’artiste sort un projet audacieux : un album de 35 titres, comportant la majorité des morceaux dont il a sortis les clips depuis un an. L’opus 50% a aussi une longue liste de collaborations nationales et internationales, des artistes qui ont croisé sa route depuis ses débuts : Aloch 237, Mulukuku DJ, le groupe Révolution, Richard Amougou, Roger Samnig (X-Maleya), Sandrine Nnanga, Tenor, Dj Gérard Ben.

Il aurait peut-être souhaité avoir également Richard Bona sur cet album. Mais le « Ninja » n’aurait jamais accepté de toute façon. En Mai 2024, en séjour aux Etats-Unis, Vanister avait émis via un post facebook, le vœu de rencontrer le célèbre bassiste et jazzman américain d’origine camerounaise, dont la virtuosité musicale a la même hauteur que son discours critique contre les dirigeants camerounais qui selon lui maintiennent le pays où il a grandi, dans le sous-développement. Le musicien natif de Minta a rappelé à Vanister une improvisation antérieure dans laquelle « Man Akonolinga » lui reprochait d’insulter le Cameroun. Vanister avait estimé dans sa vidéo, que parler mal du Cameroun, c’est comme « renier ta maman, celle qui t’a mise au monde ». Richard Bona n’avait clairement pas apprécié. Malgré les excuses de Vanister, il avait maintenu son refus de le rencontrer, supposant que Vanister serait commissionné par ses ennemis de Yaoundé…

Des sentiments en contorsion

Fin 2024, une affaire avait débarqué sur les réseaux sociaux, dans laquelle une internaute connue sous la page « Jolie Poupée Ekang » accusait Vanister de l’avoir escroquée à hauteur d’un peu plus de trois millions de FCFA. Le chanteur avait répondu dans une vidéo que la dame lui faisait du chantage parce qu’il aurait refusé ses avances. Interrogé par l’animateur Klaurel Kegne sur SUN+ TV, il ajoutera que la dame en question aurait « tenté de faire l’amour avec » lui un soir au sortir d’une longue journée de tournage de clip. Il explique aussi qu’elle ne lui a jamais donné autant d’argent, à part une aide de 50 000 xaf qu’elle lui aurait faite. En résumé d’après lui, il n’a a jamais eu de relation intime avec cette. Depuis, Vanister affiche publiquement sa relation amoureuse avec Cindy, une danseuse et contorsionniste que le chanteur publie régulièrement sur ses réseaux sociaux.  Ils seront sans aucun doute ensemble pour son concert live, son premier concert grand public, au palais polyvalent des sports de Yaoundé le 12 juillet 2025.

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MRIK : UNE VIE DE RADIO DE DOUALA A PARIS

M’rik a découvert la radio à 8 ans à Douala au Cameroun.

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A Paris chaque jour de lundi à vendredi de 16h à 20h, il anime sur Skyrock le show radio le plus écouté dans toute la France par les jeunes qui kiffent le Hip Hop, le rap, les culture urbaines, et les cadeaux. C’est le pitch du 16-20 drivé quotidiennement par M’rik depuis 2019. En juillet 2023, il nous a reçus en pleine production live de l’émission. Entre deux relances, il nous a parlé de sa vision, de son amour pour la radio, du Cameroun où tout a commencé à seulement 8 ans, grâce à Moïse Bangteke. Focus sur M’rik, une vie de radio de Douala à Paris.

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PIT BACCARDI : « LE SIMA SERA LE LIEU POUR MIEUX PENSER L’AVENIR DE L’INDUSTRIE MUSICALE »

Pit Baccardi est le Directeur des Opérations de la 1ère édition du SIMA.

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Porté par une percutante carrière de rappeur dont l’influence perdure sur plus de deux décennies déjà, et fort de son expérience de music executive en tant que producteur d’artistes et de spectacles à la tête d’Empire Company, et aujourd’hui Directeur du Label & Publishing chez Universal Music Africa, Pit Baccardi est une référence en Afrique Francophone quand il s’agit de développement de l’industrie musicale. Normal s’il est donc le Directeur des Opérations de la toute première édition du SIMA, le salon des industries musicales d’Afrique Francophone, qui arrive les 17 et 18 Novembre 2022 au Sofitel Ivoire Abidjan en Côte d’Ivoire, sous le thème « A l’ère de la digitalisation, quels enjeux pour l’industrie musicale? ». Après Edgar Yonkeu qui nous a partagé les pistes de sujets qui seront abordés à ‘évènement concernant le streaming, Pit Baccardi a répondu aux questions de Bonas Fotio dans Le Bon As Radio sur Sweet FM à Douala concernant le déroulement des deux jours du SIMA, auxquels les participants peuvent s’enregistrer via www.sima-online.net. Bonne écoute !

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