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TRACE AWARDS TOUR : DOUALA SE MOBILISE POUR LES ARTISTES NOMMÉS DU « CONTINENT »

Kocee, Sabrina, et PhillBill sont nommés aux Trace Awards 2025.

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La ville de Douala n’a pas eu un jeudi soir ordinaire ce 06 février 2025. A 20 jours des Trace Awards 2025, l’évènement a décidé d’organiser une tournée dans certaines villes d’Afrique pour célébrer des artistes nommés. Le Trace Awards Tour s’est donc arrêté à Douala, pour un moment convivial entre les artistes, les partenaires, les médias, les créateurs de contenus, les influenceurs, les professionnels de l’industrie musicale et des fans de musique. Nous y étions aussi.

Jessica Ngoua Nseme et Parys Batonda arrivent ensemble, débarquées par l’ascenseur au premier étage du bâtiment du One Roof Top, le pub le plus prisé de la capitale économique, situé à Bonapriso sur la Rue Njo Njo. La Miss Cameroun 2015 et la créatrice de contenus sont accueillies par l’armée de lens des photographes et vidéastes, avant d’être interviewés par Bonas Fotio et la team de Tchombe TV. C’est un rituel qui a animé les arrivées des invités de la soirée Trace Awards Tour organisée par Trace Cameroun à Douala, où le set up donnait déjà un aperçu de ce que sera l’évènement lui-même le 26 février à Zanzibar, l’archipel tanzanien qui abrite la cérémonie après le Rwanda en 2024.

CÉLÉBRER L’EXCLLENCE DES CULTURES AFRO CARIBÉENNES

En plus des artistes nommés, Kocee dans la catégorie Best Collaboration – pour son feat hit Credit Alert avec Patoranking, Sabrina dans la catégorie Best New Comer, et PhillBill dans la catégorie Best Regional Artist-Francophone Africa, la soirée a vu les visages des artistes chanteurs Seppo, Fadil Le Sorcier, Bad Nova, Aloch 237, Eskalibur de Petit Pays, Boytag, Minks, Shapat, Yvi Atia, la danseuse Danielle Ipa, et bien d’autres. Etaient également de la partie des influenceuses comme Mayole Francine, des professionnels de l’industrie comme Walter Eboumbou de Keyzit, Davy Lessouga de Believe Distribution, Jean Raoul Anya de Hope Music Publishing, Achille Djoumsié de Ach4Life, Patrick Ebongue de Première Classe, entre autres.

Le Maître de Cérémonie, Fidjil, a introduit les prestations de Sabrina et PhillBill, mais il a aussi animé les talks avec les artistes nommés, la directrice de Trace Cameroon Rodolpha Bwanga, et les partenaires Johnny Walker et Banque Atlantique. Au menu, l’importance pour les entreprises de s’investir davantage dans l’accompagnement des industries culturelles et créatives, l’impact des chaines Trace dans le développement des carrières d’artistes, l’exportation de la musique camerounaise, les projections des artistes camerounais pour les collaborations éventuelles autour de l’évènement – les Trace Awards au delà des récompenses est aussi un lieu de rencontres entre artistes, avec des bootcamps et séminaires.

A cette deuxième édition de la cérémonie de récompense organisée par le groupe Trace pour célébrer l’excellence des talents et des musiques afro caribéens – une édition expérimentale sous le nom Trace Urban Music Awards avait eu lieu à Paris en Octobre 2014 avec la marque Trace Urban – des dizaines d’artistes de 30 pays d’Afrique, des Caraïbes et des diasporas sont en lice pour décrocher le précieux sésame, dans 24 catégories qui reflètent la riche diversité de nos cultures. Les fans peuvent continuer à voter pour leurs artistes préférés jusqu’au 25 Janvier, à la veille de la cérémonie. Notre reportage vidéo est à venir. Merci à la courtoisie de Etienne Talla pour les magnifiques photos.

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4 KAMPE REMIX DE JOE DWET FILE : LE CLIN D’OEIL DE BURNA BOY A FALLY IPUPA

Burna Boy dit : « ne prends pas le badman pour Fally Ipupa ».

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Ce vendredi 28 Mars 2025, Joe Dwet Filé le chanteur haitien, a enfin dévoilé le remix du hit planétaire 4 Kampe, en feat avec Burna Boy. La remarque principale est que la super star nigériane dans cette hypnose kompa puisée à la source du mythique groupe Ayiti Trubadur, s’essaie au créole haitien dans ses couplets, et il semble avoir adoré l’expérience et serait même preneur pour un nom bien antillais.

Don’t take badman fi Fally Ipupa.

Il fait surtout un clin d’oeil bien particulier à la super star congolaise Fally Ipupa, à travers une phrase qui peut avoir plusieurs interprétations. Si Burna Boy chante ses couplets en créole haitien avec même des termes francophones dans ses lyrics, le chanteur nigérian emprunte aussi des codes au parler jamaicain, notamment quand il parle de Fally Ipupa : « Hallelujah; Got too much money but I’m still a shooter; Don’t take badman fi Fally Ipupa.” En français il faut comprendre que « j’ai déjà eu beaucoup d’argent mais je demeure un tireur, ne prends pas le badman pour Fally Ipupa. »

Un hommage ou une pique ?

Dans l’entendement de tous les fans de Fally Ipupa à l’écoute de ce morceau, il apparaît que Burna Boy à travers ce clin d’œil, rend hommage à la star congolaise. Une façon de célébrer son travail en faisant une dédicace. Car dans le paysage musical africain, les célébrités de la musique nigériane sont connus pour être repliées sur elles-mêmes, ayant peu de respect ou de connaissance en ce qui concerne les cultures d’autres régions d’Afrique, notamment la partie francophone du continent. Du coup, quand l’une des plus importantes figures de l’industrie musicales du Nigeria fait un clin d’œil à Fally, malgré sa grande notoriété, cela fait plaisir à ses fans. Sa musique apparait régulièrement dans les stories de stars nigérianes, il a fait des feats avec Flavour, Tekno, Wizkid, 2Face, auparavant. Son featuring « chaise électrique » il y a plus de 15 ans avec l’américaine Olivia – du G Unit – avait construit à Fally un nom auprès du public anglosaxon africain. Aujourd’hui, il est établi que Fally Ipupa, du haut de ses 45 ans, et au vue de ses performances et palmarès, il est l’un des plus grands artistes de son temps. Il joue autant dans de grandes arènes que les étoiles nigérianes, et comme on dit, « Greatness rescpect Greatness ». Et dans l’idée que les nigérians se font de l’Afrique francophone, Fally Ipupa représente cette région, comme une bannière générique dont il prononce le nom pour toucher plus profondément ce marché, et l’effet semble atteint.

Un teasing pour un autre collaboration avec Fally Ipupa ?

Et quand l’« Odogwu » dit qu’il ne faut pas prendre le badman qu’il est pour Fally Ipupa, cela peut aussi être perçu comme une manière de saluer l’expertise de Fally Ipupa dans la création des chansons d’amour et des titres qui font danser. En gros d’être un lover dans un monde de bisounours. Mais cela reviendrait à dire que « Dicaprio La Merveille » est n’est pas thug. C’est vrai que le chanteur congolais a une image bien lisse, on ne le voit jamais avec de la weed par exemple, il évite les femmes qui essaient de venir danser trop près avec lui scène pendant ses concerts, mais ses surnoms disent long sur l’image de bad guy séducteur qu’il se fait néanmoins de lui, auprès des femmes : African James Bond, Aigle, El Rei Mago et plus. Mais tout compte fait, il demeure que Fally Ipupa est beaucoup moins badman que Burna Boy, en attendant de voir comment l’Empereur 243K va recevoir cette dédicace venant de Lagos. C’est vrai que sur son album, Joe Dwet File a déjà une collaboration avec Fally sur le titre « Elle m’a trouvé« . Mais faudrait – il voir dans le clin d’œil de Burna Boy un teaser pour un 4 Kampe 3 avec Fally ipupa en featuring ? Ou plutôt une collaboration à venir entre Fally et Burna Boy ?

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LES QUATRE VÉRITÉS DU YAMEX – YAOUNDE MUSIC EXPO

La cinquième édition de l’évènement porte sur l’industrie musicale face à l’Intelligence Artificielle.

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Du 19 au 22 mars 2025, la capitale politique du Cameroun Yaoundé vibre au rythme de la cinquième édition du YAMEX. Le Yaoundé music expo, le salon des métiers de la musique, rendez-vous des professionnels de la musique et passionnés qui se réunissent pour échanger, apprendre et façonner l’avenir de la musique africaine. 

Cette année, cet évènement qui propose de comprendre les mutations du secteur musical, se penche sur la thématique de « L’Intelligence Artificielle face aux défis du développement des Industries Créatives en Afrique« . Voici les quatre vérités du Yamex.

Tout d’abord le Yamex est gratuit. Qu’il s’agisse des ateliers, keynotes, conférences, ou des showcases, tout est gratuit d’accès au Yaoundé Music Expo depuis la première édition et ça le reste. La seule démarche est de prendre son invitation sur le site internet du salon, comme l’a rappelé le commissaire de l’évènement à l’ouverture, Charrier André Marie Gautier NGA. Petite définition inutile : une keynote dans un évènement est une présentation sous forme d’exposé, sur un thème précis dont les enjeux sont importants pour ledit évènement.

Le Yamex c’est la promotion de la Musique live : Chaque soir du 19 au 22 mars au Centre Culturel Ubuntu, se tiennent les show cases musique live, avec des artistes comme Camille Abongo, Podzol Wara, Scienty Ekoro, Zephness, Timba, Blacky Star, Sairuss, Prosby, Abracadabra, Marty Danak, mais aussi Tao, Cyndy Vox, Grace Bethel, Lucile Meneng, Jy Junelle, Miss Diallo.

Le Yamex c’est des conférences, Ateliers et Keynotes : Et ça s’est passé les deux premiers jours au siège de l’UNESCO, partenaire de l’évènement, avant une délocalisation ce vendredi pour le centre culturel Ubuntu au quartier Fouda, face Hotel Mansel. Le salon a démarré avec une table ronde sur l’IA comme moteur de transformation des industries culturelles, avec des experts des milieux tant de la tech que de la musique : Joel Parfait Kuaté, Directeur de la Digital House Company, Patrick Nguiamba Nloutsiri, directeur de Dawn of Game Studio, Lionel mbiandjeu, Président du Cameroon Digital Tank, Hans Mbong, Président de la commission marché de l’ACTICC, le groupement des acteurs des ICC. Au deuxième jour deux ateliers se sont tenus sur l’automatisation de la production musicale et les outils d’IA pour le marketing des artistes, avec Paola Yoko, fondatrice du MOFEAC – le mouvement des femmes entrepreneures dans les arts et la culture, Ekie Bozeur, ingénieur du son et directeur d’EBE, Ruben Binam, musicien & directeur du Centre Culturel Ubuntu, Omar Mefire Ndam, producteur et promoteur du label TLC dans le premier panel, et Thierry Ayissi Ndemba, directeur de l’agence de communication Ant & Co solutions, Ronny Kitio, fondateur et directeur de Coloforl, Brandon Nguimapi, responsable distribution digitale chez Nuevo Mundo Africa, et Arnaud Derlish Ebale, directeur de Liish Visual, dans le second panel.

Les enjeux de l’IA face à l’éthique dans la création artistique feront la préoccupation d’une conférence ce vendredi, troisième jour, avec Isidore Tameu, Gaus Olama Olama, directeur de 237 Urban Industry, Bachirou Abib, entrepreneur digital, et Sa Majesté Junior Abega, Ingé son et Producteur de musique. Suivra une autre sur l’avenir des droits d’auteur à l’ère de l’iA, avec Walter Eboumbou Ebelle, directeur de Keyzit Cameroun, Guy Marc Tony Mefe, directeur du salon Escale Bantoo, Frank Olivier Ndema, directeur de FON Prod, et Laure Assongue, jusriste conseil. La keynote du jour porte sur la communication d’évènement, notamment un renforcement de capacités en matière de présentation d’évènements culturels, proposé par l’animateur et producteur Fidjil. Ce samedi pour le dernier jour sont prévus une materclass sur les stratégies numériques pour les créateurs de contenus africains, avec Monsieur Chantal et Dylan comédie qui sont web comédiens, mais aussi Abel Boutcheu, directeur de Lemont Consulting, et Fabrice Ngounou, graphic designer et manager, et un atelier sur le management artistique avec Crao Le Sage Atangana, manager actuel de Lucky +2, Isidore Tameu l’ex manager du rappeur Tenor, Pierre Fouda, manager d’artistes, et Gaus Olam Olama, directeur de 237 Urban Industry.

Le Yamex est une initiative d’Isidore Tameu, connu sous le nom artistique de Taphis : entrepreneur dans le secteur musical au Cameroun depuis 15 ans, Taphis est le fondateur de Nuevo Mundo Africa,une société de management de talents, de production et de distribution, qui a encadré des artistes comme Cysoul qui y a été révélé, et accompagné d’autres comme Tenor dans le management. La naissance du Yamex est partie d’une volonté d’amener ceux qui font des choses réussies à transmettre aux autres, dans un environnement où la plupart des acteurs apprennent sur le tas, faute d’écoles spécialisées : « notre écosystème a besoin de former et d’informer ses acteurs. Ça ne me sert à rien du tout d’être celui qui connaît et maîtrise et être entouré de nombreux jeunes passionnés qui sont butés tous les jours dans des difficultés incroyables faute de maîtrise » a-t-il expliqué à l’ouverture du YAMEX 5.

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RETOUR EN IMAGES SUR LE CONCERT DE LOCKO A BRUXELLES

Le chanteur Camerounais était en concert à Bruxelles pour la première fois sur une date officielle.

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Ce 15 Mars 2025, la lockosphère de Bruxelles était de sortie. Les fans du chanteur Camerounais ont répondu présents à la W-Hall, du Centre culturel et de Congrès du Woluwe Saint-Pierre dans la capitale de la Belgique. On vous propose une revue en images avec la courtoisie de Smart Pictures Photography.

La soirée a surtout été une vitrine d’exposition du talent Camerounais, à commencer par le Maître de Cérémonie, Thiery Karol, l’animateur et producteur de Canal 2 International désormais installé à BXL. Avant d’annoncer Locko, il a tour à tour introduit les artistes de la première partie. Six au total.

Puis, accompagné des magnifiques danseuses du Ballet de la Diaspora camerounaise, le « muna sawa » est monté sur scène, pour offrir deux heures d’un show fidèlement absorbé sans répit par le public. Surfant entre ses classiques comme Supporter, Let Go, Margo, mais aussi des nouveautés logées sur l’album Purple Love disponible partout depuis le 14 Mars. En bon chanteur de RnB, il a fait monter sur scène quelques fans – femmes, pour accompagner l’interprétation de certains titres.

Il a même été rejoint par Ulrich Takam, l’un des humoristes les plus dynamiques de la nouvelle scène du rire en Afrique francophone.

L’évènement était organisé par SEBAVISION, une structure de management et booking d’artistes, fondée par « Sénateur » Baning, lui aussi installé à Bruxelles depuis deux ans. Il a notamment travaillé avec Dynastie Le Tigre, et plus récemment pour Krys M.

Après la Belgique, Locko compte passer l’été en Amérique du Nord, entre le Canada et les Etats-Unis où il est programmé en première partie de la tournée de GIMS en Amérique.

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