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DOMAF DIXIÈME EDITION : JOYEUX ANNIVERSAIRE !

La fête c’est du 25 au 28 Novembre à l’esplanade de Carrefour Market Bonamoussadi, en musique, arts visuels, danse, mode.

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AFFICHE DOMAF 10

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En 2021, le Douala Music Art Festival a 10 ans. Mais c’est en 2020 que l’anniversaire pour sa dixième édition aurait dû être célébré, puisque le festival est né en Décembre 2011. Mais vous savez, comme le diable, le COVID n’a fait que … Même cette année, cette célébration se fera dans le strict respect des mesures barrières contre cette pandémie qui nous a arraché des étoiles, des grandes étoiles comme Manu Dibango. Lui qui valorisait notre patrimoine dans ses musiques, à l’échelle universelle. Lui qui était devenu un élément et un symbole de notre patrimoine. Le patrimoine c’est justement le thème de cette édition anniversaire d’un projet fou démarré sur quelques planches par quelques jeunes passionnés de Hip Hop au stade Soppo Priso de Bonapriso à Douala. C’était alors le Douala Hip Hop Festival. Une plateforme sur laquelle les meilleurs artistes de Hip Hop et d’autres esprits créatifs de cette culture, venaient exprimer leur excellence. Rappeurs, chanteurs, danseurs, plasticiens de graffiti, DJs, créateurs de streetwear… Une décennie après, malgré les difficultés, la passion demeure, le projet grandit. Les différentes disciplines prenant plus de place chaque année, l’évènement a mué, pour devenir en 2019 le Douala Music Art Festival, un grand village urbain de 4 jours, où la musique, la danse, les arts visuels, la mode, se retrouvent pour célébrer le meilleur du Cameroun et de l’Afrique avec des artistes venant de plusieurs pays, de plusieurs continents. « Le DOMAF est rentré lui-même en 10 ans, par la force du temps et des réalisations, dans le patrimoine commun. Et c’était important de profiter de cette édition anniversaire pour célébrer le patrimoine, ce que nous avons culturellement en commun. De le célébrer pour mieux le préserver nous-mêmes, d’où l’expression le patrimoine c’est nous-nous. Notre patrimoine c’est notre avenir, protégeons-le » a déclaré Herbert Sigha, qui est le directeur administratif du festival. Le comité d’organisation autour de l’association Green Grass a justement donné un point de presse mardi 9 novembre à l’Hôtel Starland de Douala, pour dérouler le contenu de la 10ème édition du Douala Music Art Festival. Et il y a au moins 10 raisons d’aller au DOMAF10 du 25 au 28 Novembre à l’esplanade de Carrefour Market Bonamoussadi, où l’entrée sera de Kolo ! Kolo dans le patrimoine linguistique urbain Camerounais veut dire 1000 (FCFA) !

conf domaf10– Rodrigue Tankoua (Moov Dream), Jules Nya, Keulion (Baladis), Herbert Sigha, Malik (Orange Pulse), Fredy Manyongo, Bonas Fotio

La musique : tremplin, concerts, ateliers

Le pole musique du DOMAF cette année connaît une effervescence particulière cette année. Avant de parler du line up, arrêtons-nous d’abord sur une activité chère au Festival : le Tremplin Hip Hop. Comme son nom l’indique, c’est un espace qui permet aux jeunes talents du Hip Hop de trouver un levier de révélation. Il participe de la raison même pour laquelle le Festival est né : mettre la lumière chaque année sur de nouveaux talents, au-delà des visages déjà connus, donner la chance à la relève de croire en ses rêves. Le tremplin Hip Hop se déroule sous le modèle d’une compétition qui a été lancée sur les réseaux sociaux et qui a permis, à travers un appel à contenus sous forme de vidéos freestyle, de recruter 58 candidats issus des 10 régions du Cameroun, parmi lesquels des visages déjà présents, comme Raqueem Anubis, ou BC. Ils seront jugés par les votes du public sur le site https://doualamusicartfestival.com/tremplin-hiphop-by-orange-pulse/, et les 3 vainqueurs seront déterminés en finale après performances sur scène durant le festival. Ce segment du DOMAF est soutenu par Orange Cameroun via sa communauté Orange Pulse, qui a toujours été aux côtés des initiatives jeunes. Le premier gagnera 300 000 F CFA et un clip vidéo, le 2ème repartira avec 200 000 F CFA, 150 000 F CFA pour le 3ème, et même un quatrième qui aura une récompense de 50 000 F CFA. « Je suis fier de voir que le DOMAF s’améliore d’année en année, en se corrigeant, et faisant des mises à jour » a déclaré le blogueur Alain Youdjeu a.k.a. Atome, lors de la conférence de presse.

tremplin hip hop domaf

Dans le volet transmission et partage de savoirs et d’expériences, il y a aussi une information particulière à noter : pour la première fois, un atelier va être donné par Jovi. Le célèbre rappeur, patron du label New Bell Music et ingénieux producteur de musique, va partager son expérience et ses skills avec des jeunes music producers qu’il a sélectionnés. Une restitution sera également faite sur scène pendant le festival.

Dans le même ordre d’idées, un atelier de partage d’expérience sera donné par le partenaire Le Rocher de Palmer, une célèbre salle de spectacles située à Bordeaux en France, et dont les techniciens partageront des connaissances sur la gestion des lumières et le son de spectacle.

A ces activités s’ajoutent évidemment les concerts, et l’affiche met en lumière une programmation diversifiée comme chaque année. De Fredy Massamba à Sango Edi, de Blick Bassy à Akiba, de Veeby à Joyce Babatunde, de Cysoul à Fhish, de Sandrine Nnanga à Mic Monsta, de Happy d’Efoulan à Spido, de Jovi à Aveiro Djess entre autres, il y a de quoi passer de belles soirées au DOMAF. La légende de cette 10ème édition du DOMAF c’est « Ange Ebogo, une mémoire vivante du Bikutsi dont il a arrangé certains des plus gros hits, au-delà d’être auteur compositeur interprète de génie » a déclaré Jules Nya, directeur artistique du pole musique. Une scène spéciale Bikutsi sera d’ailleurs animée pendant le festival, sous la direction de Serge Rodrigue Eyebe, dont le média BikutsiAttitude promeut ce rythme musical depuis plusieurs années.

DOMAF MUSIQUE 2021

La Danse

Sur le pole danse, l’association Moov Dream qui gère ce volet depuis quelques années, a un programme intéressant. Une battle spéciale est prévue pour les plus grands danseurs de Mbole, ce nouveau courant musical qui a pris le pouvoir au Cameroun ces dernières années. La compétition de danse Hip Hop sera également au rendez-vous, ainsi que les performances de danse traditionnelle, avec des groupes comme KUNDE.

DOMAF DANSE

La Mode

La mode sera riche de plusieurs activités également. En plus des défilés de créateurs et du streetwear market, Fredy Manyongo qui est le directeur artistique du DOMAF MODE,  nous assure qu’il y aura une performance spéciale d’un créateur qui a l’audace de casser les codes et de proposer des looks ayant le mérite d’être hors du commun …

Les Arts Visuels : L’arbre à partage

Côté arts visuels, le DOMAF a toujours été visuellement attrayant, grâce au travail captivant des artistes qui reconfigurent à chaque fois l’espace à coups de pinceaux et de bombes graffiti. En 2018, Patrick Daheu avait conçu le totem symbole de l’évènement. En 2019, au-delà du féérique portail d’entrée, Keulion et Guy Kouekam avaient offert en fond de scène, Mamii Li, une immense fresque géante de peinture sur le mur de clôture du parking de Carrefour, représentant un grand visage féminin, composé de multiples symboles culturels africains. Mami Lii trône toujours à l’esplanade de Carrefour Market Bonamoussadi, et ses auteurs ont même décidé dans le cadre d’un projet panafricain, de le reproduire dans 9 capitales du continent. Cette année, le festival va réunir à la fois Keulion et Guy Kouekam qui sont chargés de l’éducation visuelle du DOMAF, mais aussi d’autres noms connus tels que Tally Mbock, Romuald Dikoume, Yvon Ngassam entre autres, ainsi que des jeunes artistes issus des principales écoles d’art du pays. Ensemble, « ils vont réaliser une nouvelle grande œuvre appelée l’arbre à partage, inspirée du concept de l’arbre à palabres qui fait partie du patrimoine africain, à la différence qu’au lieu d’être un espace de résolution de problèmes, ce sera un endroit d’échange, de partage, de convivialité » a déclaré Keulion lors de la conférence de presse.

DOMAF ARTS VISUELS

Le festival sera précédé par la deuxième édition du Cameroon Music Business Forum, qui est né en 2019. Il s’agit d’un plateau d’échanges constructifs, dans le but de structurer davantage l’industrie de la musique au Cameroun. Le CMBF a été élaboré par le Conseil Camerounais de la Musique, dont le nouveau Président est Didier Toko, qui est aussi le Directeur du Douala Music Art Festival. Du 22 au 24 Novembre, ce sera également l’occasion de rendre hommage à un homme qui avait contribué fortement à sa mise en place il y a deux ans, un artiste musicien et chroniqueur culturel qui nous a quittés il y a quelques mois, Julius Essoka. RIP Julius…

cameroon music business forum

Retrouvez ci-dessous le spot intégral du Douala Music Art Festival Edition 10.

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CONCERT DE CYSOUL A DOUALA : DE LA NICHE AU MAINSTREAM, UN PARCOURS AUTHENTIQUE

Le chanteur a réuni des milliers de fans à Douala pour son premier grand concert open air.

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Le samedi 28 juin 2025 à Douala, le concert de Cysoul, premier grand concert de l’artiste en plein air, a tenu ses promesses. Après le coup d’éclat de Yaoundé au palais des congrès devant 2500 personnes, l’artiste a offert avec son live band et ses amazones de danseuses, un show de plus de deux heures devant un public plus large, plus de 4000 personnes, sur l’esplanade du Canal Olympia Douala Bessengue. Égrenant tour à tour ses titres enivrants, des plus notoires aux plus touchants, Cyrille Fouda a montré qu’en restant authentique on peut quand même toucher un grand public.

Ne jamais simplifier les petits débuts

Sur les réseaux sociaux, Cysoul compte à peine un million d’abonnés sur Facebook, Instagram, TikTok, X et YouTube. Mais il semble avoir réussi à construire en 6 ans une communauté qui a évolué avec le temps, passant d’une petite niche à une tribu plus grande aujourd’hui. En regardant son public reprendre en chœur chacun de ses morceaux, même ceux qui ne sont pas tendance sur TikTok, j’ai repensé à ses débuts, à ce jeune garçon que l’audacieux producteur Taphis était venu présenter aux médias en 2019. Ce jeune qui dès le départ, malgré l’appétit des jeunes artistes de sa génération à suivre toutes les influences musicales du moment, se distinguait tout de suite par un adn musical plus authentique, moins uniformisé, un design sonore plus « mature ». Comme s’il s’adressait directement à la musique, il déclarait à une dulcinée un amour inconditionnel, pour l’ « Eternité ». Etait-ce à Emma ou plus tard Charlène ou Lili? 

La récompense de l’authenticité

Ce qui est sûr c’est qu’après son « Eclosion » à la victoire du prix Goethe Découvertes en 2019, il n’a plus jamais été le même. Il a nourri son public comme on gave un être qu’on aime. Il s’est offert avec générosité dans six projets : trois EPs et trois albums, dont chaque titre est connu de ses fans. Dont chaque note rappelle une riche culture musicale, bâtie en s’inspirant des pionniers du patrimoine musical camerounais, dont il capte les bons ingrédients, pour y ajouter les sonorités qui l’entourent aujourd’hui. Il fait la musique de son temps tout en surfant sur ce qui fait la valeur des anciens. Il fait du RnB s’il veut, mais en déroulant le tapis rouge à Donny Elwood, Eboa Lottin, Nkodo Sitony, Zanzibar, Ben Decca et bien d’autres. C’est ce mélange authentique, jamais trahi, qu’il offre à chaque concert, et qu’il a servi à son public de Douala le 28 juin.

Dans le coeur de tout le pays

Après avoir fait des concerts en France, au Canada, Yaoundé, à Douala, Cysoul est maintenant installé dans le coeur des camerounais à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, et de ses 70 000 auditeurs mensuels sur Spotify, comme l’artiste et la star qu’il pense être. Un artiste à voix, qui touche, avec une musiquequi certes peut faire danser, mais qui brille d’abord comme musique d’écoute. Sa percée internationale est le next step de son ascension, afin qu’il écume des scènes de top level auprès d’autres marchés sur le continent, auprès d’autres communautés. Par sa démarche, encadrée par son manager et D.A. de ces concerts, Esther Naah, Cysoul amène aussi une façon de faire les concerts à laquelle les camerounais sont peu habitués : une soirée dont l’artiste annoncé est la seule tête d’affiche. Hen’s dont la prestation a été annoncée la veille du concert a fait également belle prestation, avec deux apparitions, une pour son set seul où il a marqué le public, et une autre dans le set de Cysoul pour la performance du titre featuring « Ebol’am » notamment. Le groupe en pleine croissance Beri Boys Club a également bien « fonctionné » avec une bonne partie de leur répertoire, tout comme le magique DJ Choco et le MC Lionel Mekontso, qui connassent les meilleures boucles pour entêter les foules.

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4 KAMPE REMIX DE JOE DWET FILE : LE CLIN D’OEIL DE BURNA BOY A FALLY IPUPA

Burna Boy dit : « ne prends pas le badman pour Fally Ipupa ».

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Ce vendredi 28 Mars 2025, Joe Dwet Filé le chanteur haitien, a enfin dévoilé le remix du hit planétaire 4 Kampe, en feat avec Burna Boy. La remarque principale est que la super star nigériane dans cette hypnose kompa puisée à la source du mythique groupe Ayiti Trubadur, s’essaie au créole haitien dans ses couplets, et il semble avoir adoré l’expérience et serait même preneur pour un nom bien antillais.

Don’t take badman fi Fally Ipupa.

Il fait surtout un clin d’oeil bien particulier à la super star congolaise Fally Ipupa, à travers une phrase qui peut avoir plusieurs interprétations. Si Burna Boy chante ses couplets en créole haitien avec même des termes francophones dans ses lyrics, le chanteur nigérian emprunte aussi des codes au parler jamaicain, notamment quand il parle de Fally Ipupa : « Hallelujah; Got too much money but I’m still a shooter; Don’t take badman fi Fally Ipupa.” En français il faut comprendre que « j’ai déjà eu beaucoup d’argent mais je demeure un tireur, ne prends pas le badman pour Fally Ipupa. »

Un hommage ou une pique ?

Dans l’entendement de tous les fans de Fally Ipupa à l’écoute de ce morceau, il apparaît que Burna Boy à travers ce clin d’œil, rend hommage à la star congolaise. Une façon de célébrer son travail en faisant une dédicace. Car dans le paysage musical africain, les célébrités de la musique nigériane sont connus pour être repliées sur elles-mêmes, ayant peu de respect ou de connaissance en ce qui concerne les cultures d’autres régions d’Afrique, notamment la partie francophone du continent. Du coup, quand l’une des plus importantes figures de l’industrie musicales du Nigeria fait un clin d’œil à Fally, malgré sa grande notoriété, cela fait plaisir à ses fans. Sa musique apparait régulièrement dans les stories de stars nigérianes, il a fait des feats avec Flavour, Tekno, Wizkid, 2Face, auparavant. Son featuring « chaise électrique » il y a plus de 15 ans avec l’américaine Olivia – du G Unit – avait construit à Fally un nom auprès du public anglosaxon africain. Aujourd’hui, il est établi que Fally Ipupa, du haut de ses 45 ans, et au vue de ses performances et palmarès, il est l’un des plus grands artistes de son temps. Il joue autant dans de grandes arènes que les étoiles nigérianes, et comme on dit, « Greatness rescpect Greatness ». Et dans l’idée que les nigérians se font de l’Afrique francophone, Fally Ipupa représente cette région, comme une bannière générique dont il prononce le nom pour toucher plus profondément ce marché, et l’effet semble atteint.

Un teasing pour un autre collaboration avec Fally Ipupa ?

Et quand l’« Odogwu » dit qu’il ne faut pas prendre le badman qu’il est pour Fally Ipupa, cela peut aussi être perçu comme une manière de saluer l’expertise de Fally Ipupa dans la création des chansons d’amour et des titres qui font danser. En gros d’être un lover dans un monde de bisounours. Mais cela reviendrait à dire que « Dicaprio La Merveille » est n’est pas thug. C’est vrai que le chanteur congolais a une image bien lisse, on ne le voit jamais avec de la weed par exemple, il évite les femmes qui essaient de venir danser trop près avec lui scène pendant ses concerts, mais ses surnoms disent long sur l’image de bad guy séducteur qu’il se fait néanmoins de lui, auprès des femmes : African James Bond, Aigle, El Rei Mago et plus. Mais tout compte fait, il demeure que Fally Ipupa est beaucoup moins badman que Burna Boy, en attendant de voir comment l’Empereur 243K va recevoir cette dédicace venant de Lagos. C’est vrai que sur son album, Joe Dwet File a déjà une collaboration avec Fally sur le titre « Elle m’a trouvé« . Mais faudrait – il voir dans le clin d’œil de Burna Boy un teaser pour un 4 Kampe 3 avec Fally ipupa en featuring ? Ou plutôt une collaboration à venir entre Fally et Burna Boy ?

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LES QUATRE VÉRITÉS DU YAMEX – YAOUNDE MUSIC EXPO

La cinquième édition de l’évènement porte sur l’industrie musicale face à l’Intelligence Artificielle.

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Du 19 au 22 mars 2025, la capitale politique du Cameroun Yaoundé vibre au rythme de la cinquième édition du YAMEX. Le Yaoundé music expo, le salon des métiers de la musique, rendez-vous des professionnels de la musique et passionnés qui se réunissent pour échanger, apprendre et façonner l’avenir de la musique africaine. 

Cette année, cet évènement qui propose de comprendre les mutations du secteur musical, se penche sur la thématique de « L’Intelligence Artificielle face aux défis du développement des Industries Créatives en Afrique« . Voici les quatre vérités du Yamex.

Tout d’abord le Yamex est gratuit. Qu’il s’agisse des ateliers, keynotes, conférences, ou des showcases, tout est gratuit d’accès au Yaoundé Music Expo depuis la première édition et ça le reste. La seule démarche est de prendre son invitation sur le site internet du salon, comme l’a rappelé le commissaire de l’évènement à l’ouverture, Charrier André Marie Gautier NGA. Petite définition inutile : une keynote dans un évènement est une présentation sous forme d’exposé, sur un thème précis dont les enjeux sont importants pour ledit évènement.

Le Yamex c’est la promotion de la Musique live : Chaque soir du 19 au 22 mars au Centre Culturel Ubuntu, se tiennent les show cases musique live, avec des artistes comme Camille Abongo, Podzol Wara, Scienty Ekoro, Zephness, Timba, Blacky Star, Sairuss, Prosby, Abracadabra, Marty Danak, mais aussi Tao, Cyndy Vox, Grace Bethel, Lucile Meneng, Jy Junelle, Miss Diallo.

Le Yamex c’est des conférences, Ateliers et Keynotes : Et ça s’est passé les deux premiers jours au siège de l’UNESCO, partenaire de l’évènement, avant une délocalisation ce vendredi pour le centre culturel Ubuntu au quartier Fouda, face Hotel Mansel. Le salon a démarré avec une table ronde sur l’IA comme moteur de transformation des industries culturelles, avec des experts des milieux tant de la tech que de la musique : Joel Parfait Kuaté, Directeur de la Digital House Company, Patrick Nguiamba Nloutsiri, directeur de Dawn of Game Studio, Lionel mbiandjeu, Président du Cameroon Digital Tank, Hans Mbong, Président de la commission marché de l’ACTICC, le groupement des acteurs des ICC. Au deuxième jour deux ateliers se sont tenus sur l’automatisation de la production musicale et les outils d’IA pour le marketing des artistes, avec Paola Yoko, fondatrice du MOFEAC – le mouvement des femmes entrepreneures dans les arts et la culture, Ekie Bozeur, ingénieur du son et directeur d’EBE, Ruben Binam, musicien & directeur du Centre Culturel Ubuntu, Omar Mefire Ndam, producteur et promoteur du label TLC dans le premier panel, et Thierry Ayissi Ndemba, directeur de l’agence de communication Ant & Co solutions, Ronny Kitio, fondateur et directeur de Coloforl, Brandon Nguimapi, responsable distribution digitale chez Nuevo Mundo Africa, et Arnaud Derlish Ebale, directeur de Liish Visual, dans le second panel.

Les enjeux de l’IA face à l’éthique dans la création artistique feront la préoccupation d’une conférence ce vendredi, troisième jour, avec Isidore Tameu, Gaus Olama Olama, directeur de 237 Urban Industry, Bachirou Abib, entrepreneur digital, et Sa Majesté Junior Abega, Ingé son et Producteur de musique. Suivra une autre sur l’avenir des droits d’auteur à l’ère de l’iA, avec Walter Eboumbou Ebelle, directeur de Keyzit Cameroun, Guy Marc Tony Mefe, directeur du salon Escale Bantoo, Frank Olivier Ndema, directeur de FON Prod, et Laure Assongue, jusriste conseil. La keynote du jour porte sur la communication d’évènement, notamment un renforcement de capacités en matière de présentation d’évènements culturels, proposé par l’animateur et producteur Fidjil. Ce samedi pour le dernier jour sont prévus une materclass sur les stratégies numériques pour les créateurs de contenus africains, avec Monsieur Chantal et Dylan comédie qui sont web comédiens, mais aussi Abel Boutcheu, directeur de Lemont Consulting, et Fabrice Ngounou, graphic designer et manager, et un atelier sur le management artistique avec Crao Le Sage Atangana, manager actuel de Lucky +2, Isidore Tameu l’ex manager du rappeur Tenor, Pierre Fouda, manager d’artistes, et Gaus Olam Olama, directeur de 237 Urban Industry.

Le Yamex est une initiative d’Isidore Tameu, connu sous le nom artistique de Taphis : entrepreneur dans le secteur musical au Cameroun depuis 15 ans, Taphis est le fondateur de Nuevo Mundo Africa,une société de management de talents, de production et de distribution, qui a encadré des artistes comme Cysoul qui y a été révélé, et accompagné d’autres comme Tenor dans le management. La naissance du Yamex est partie d’une volonté d’amener ceux qui font des choses réussies à transmettre aux autres, dans un environnement où la plupart des acteurs apprennent sur le tas, faute d’écoles spécialisées : « notre écosystème a besoin de former et d’informer ses acteurs. Ça ne me sert à rien du tout d’être celui qui connaît et maîtrise et être entouré de nombreux jeunes passionnés qui sont butés tous les jours dans des difficultés incroyables faute de maîtrise » a-t-il expliqué à l’ouverture du YAMEX 5.

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