Même si le nom n’est pas encore lâché, on a déjà au moins le portrait robot de la femme des rêves du chanteur camerounais Locko, qui vient de sortir un EP, Locked Up, déjà disponible sur toutes les plateformes. C’est son deuxième EP. Après Skyzo qui avait lancé sa carrière. Depuis, l’auteur de Margo a sorti 2 LP, dont le dernier, Cloud 9. Comme l’a dit récemment la chanteuse Yseult dans un tweet, c’est un objet puissant le format EP. Très souvent ça aide un artiste à voir un peu plus clair dans sa direction artistique avant de sortir un format plus long. Et à l’écoute de l’EP, il y a en même temps le Locko qu’on connaît, mais aussi une envie d’expérience, une recherche du neuf, avec de nouvelles sonorités et de nouvelles rencontres.
En attendant un nouveau projet grand format, ce mini album fait 7 titres en tout. 5 ont été dévoilés en son et en vidéo à travers la série du même nom sur You Tube dont les épisodes étaient proposés en 5 dimanches, durant cette période de restrictions en raison du Corona Virus. D’où l’expression Locked Up – comme le célèbre hit du premier album de Akon – qui signifie emprisonné en anglais, de même qu’elle offre un joli jeu de mots avec le nom du leader de la Lockomotive, qui a su trouver une opportunité de travailler derrière les « barreaux » du confinement.Locked Up c’est donc globalement des morceaux très courts – les durées sont un peu plus longues sur l’EP pour pas mal de titres, qui sont rejoués pour certains, de manière plus épurée, avec la mise en avant d’un instrument de musique. Comme le piano dans la nouvelle version de Mêmes Mêmes Choses – la deuxième voix en mode « Yelele » vers la fin rajoute du charme également. Il avait proposé une version encore plus soft dans la soirée « Africa At Home » diffusée sur Canal + le 16 Mai. Ou le violon dans Tomber – la version originale figure sur l’album The Bridge, sorti chez Big Dreams Entertainment, juste avant sa signature chez Universal Music Africa. Mais Locked Up c’est aussi des inédits, des sons qui ont été écoutés pour la première fois grâce à cette expérience. Comme le morceau produit par son très fidèle partenaire Dj Kriss, qui propose une smooth vibe RnB et Ragga, dont Locko s’est longtemps Défoncé pour échapper au Fake qui meuble la vie du 21ème siècle. Le saxophone est à l’honneur dans Manu Luv produit par Phill Bill, avec un Locko en mode Muna Sawa pour rendre hommage au virtuose du sax emporté par la pandémie en Mars.
Mais ce qui est encore plus marquant, c’est la révélation par Locko du type de femme qu’il compte épouser. Elle devra être une lionne, comme son irremplaçable maman, ainsi qu’il le clame dans le titre plein de RnB et un peu d’essewe Maman Je t’aime, 5ème épisode de la série Locked Up. Car si elle le déçoit, malgré les conseils du chanteur congolais Gaz Mawete de Bomaye Music, il retournera toujours pleurer sur les épaules de sa mère, comme dans Oh Mama – un inédit figurant uniquement dans l’EP – une fois de plus signé Magic Fingerz, producteur de musique camerounais basé à Douala! Un bel hommage qu’il rend enfin à sa mère, comme il nous l’expliquait dans une session live sur Facebook. Elle devra aussi savoir le soutenir même quand on l’appelle pour des « bad cachets », et lui pardonner ses longues absences dues au travail, sôn esele mba nika – s’il te plaît, laisse moi comme ça (en Duala). La femme dont Locko va Tomber amoureux devra surtout savoir danser la soul makossa, au nom de Manu Dibango. Elle a intérêt à être d’une beauté assassine, soft comme Rihanna, et majestueuse comme une Reine Africaine, comme la diva Charlotte Dipanda qu’il rencontre en studio pour la première fois sur le titre Murder – un inédit aussi, produit en mode RnB dans une pirogue d’essewe par Evans et Locko himself. Il faut dire qu’il a profité du confinement pour s’intéresser davantage à la production de musique.
Mais au finish, au vue de la complexité du profil de la femme de ses rêves, il est probable que Locko reste encore longtemps pas marié, le temps de nous produire plus de pépites comme celle ci-dessous:
Ses œuvres sont collectionnées et exposées dans le monde entier. Son nom est associé aux arts contemporains au Cameroun et au-delà. Cet artiste peintre dont le travail est célébré dans les plus grandes galeries de la planète, a pourtant commencé son aventure des couleurs loin des nobles toiles. Tout jeune, il rêvait d’être un célèbre rappeur. Pour une raison simple : il voulait devenir quelqu’un d’influent, dont le travail est adulé par le public. Le grand fan de rap français des années 90 a même formé un groupe de MCs, avant de tomber amoureux de la sérigraphie. Et dans ce domaine, il s’est juré que dans le cycle de la réussite, il aurait bien son tour chez le coiffeur. La suite appartient à une grande histoire qu’il nous explique dans le podcast « Le Bon As Au Labo » sur Le Bon As Media. Vidéo entièrement disponible sur YouTube :
Elle est à l’affiche de la nouvelle série du producteur et réalisateur camerounais Ebenezer Keopombia, « Révélations Scandaleuses » sur A+. Essono, l’intrépide maîtresse, est un rôle loin de ceux qu’Eva Guehi a performés dans les séries « Footeuses de Trouble » ou « Les Nounous ». Elle s’y est mise avec une grande facilité et agilité, parce que cette as du théâtre n’est pas seule dans sa tête. Elle est montée sur les planches très jeune et au delà d’une actrice et comédienne, Eva enseigne même. La soeur de la chanteuse Sarah Liz est l’invitée du podcast Le Bon As Au Labo sur Le Bon As Media, pour disséquer son parcours. Celui d’une femme ambitieuse, résiliente, bosseuse, mais surtout, une humble passeuse d’émotions.
Le public camerounais le connaît comme un rappeur dont chaque titre se transforme en hit. Il a le flair pour trouver la bonne topline qui va habiter les esprits et faire tourner des têtes. Son premier album, Genesis, sorti en 2023, a suivi et précédé de nombreux tubes qui ont écrit l’identité de Njang Collins AKA Kocee dans le paysage de la musique camerounaise et en Afrique Francophone. Il a même essayé une incursion sur le marché musical nigérian, « le plus inaccessible d’Afrique » comme il dit, avec le banger « credit alert » feat Patoranking. Le rappeur vit une ascension que n’aurait jamais imaginé le natif de Kumba. Il nous dissèque son histoire dans Le Bon As Au Labo le podcast, abordant au passage de façon croustillante des sujets d’actualité.