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LE CLASH JOVI VS MAAHLOX : AUX ORIGINES D’UNE GUERRE DE CASH !

Le récent clash entre les deux rappeurs a une histoire.

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JOVI VS MAAHLOX, CLASH EN CASH

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Le 16 Juillet 2021 à 19h49, le rappeur et producteur de musique Jovi, Boss de Newbell Music, a fait un tweet incendiaire qui cible directement Maahlox Le Vibeur, le rappeur populaire, Boss de Zone De Rap et homme d’affairesMontrant une affiche d’un spectacle au Night Club le Katios (Yaoundé) où étaient bookés Tenor, Maahlox et Minks, l’auteur de Cash s’en est moqué en disant qu’à coup sûr personne sur cette affiche n’avait perçu plus d’un million XAF. Pointant surtout Maahlox. Un tweet qui a mis le feu aux poudres, lançant une joute sans merci par posts interposés sur les réseaux sociaux, entre les deux artistes très prolifiques, qui par leurs hits et leurs personnalités, sont incontournables sur la scène Hip Hop au Cameroun ces 10 dernières années. Voici le récap dans en images.

https://twitter.com/i/status/1417573836002893834

Mais cette dispute n’est pas née du néant.

En 2019, le rappeur Maahlox avait lancé un mouvement à travers lequel il militait pour que les artistes Camerounais soient mieux payés. Qu’ils soient aussi bien traités que les artistes étrangers dont les cachets pour leurs spectacles au Cameroun sont trouvés exorbitants par le Boss de Zone de Rap, comparativement à ce que touchent les artistes locaux lors de ces évènements où les A list locales chantent en première partie et gagnent des miettes. Ha la la ! Le cachet des artistes locaux et celui des guests stars étrangères. Un sujet épineux. Qui depuis toujours fait l’objet de querelles dans l’industrie du divertissement au Cameroun. C’était logiquement parti donc pour faire le buzz. « L’argent des Camerounais doit rester entre les mains des Camerounais », scandait-il aux producteurs évènementiels et aux multinationales qui sponsorisent les évènements. Rappelant au passage que les artistes Camerounais rayonnent aujourd’hui sur le continent, et sont capables – comme lui en Juin 2018 au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, de remplir des arènes. Ils sont bankables. S’attaquant directement aux sociétés brassicoles et aux opérateurs de télécommunications, il trouvait logique que les Camerounais soient les premiers à profiter des bénéfices en milliards que ces majors réalisent en vendant leurs produits aux Camerounais.

Ce cri d’alerte a été nourri par une déclaration du chanteur nigérian Tekno, qui était en concerts en Avril 2019 au Cameroun, à Douala et à Yaoundé avec la marque Johnny Walker. Dans une interview donnée à un web média nigérian, l’auteur de Rara déclarait son amour pour le Cameroun où il disait avoir perçu 110 000 dollars US pour les deux dates, soit environ 65 millions XAF. Le célèbre blog 237 Show Biz qui avait relayé cette interview, avait rajouté que les artistes Camerounais qui partageaient l’affiche avec Tekno avaient touché beaucoup moins. Précisant même que le rappeur JOVI, qui à l’occasion de ce concert retournait sur scène après une longue absence, aurait selon des sources présentées comme crédibles par le blog, touché 2 000 000 de FCFA ! Evidemment, sans pour autant révéler le montant de son cachet, Jovi avait contesté, dans une session live Facebook, où il interdisait à quiconque de le comparer avec les artistes Camerounais. Lui qui est réputé comme un artiste iconoclaste, tant dans son approche créative que dans la gestion de sa carrière, expliquant sa rareté sur les scènes du pays par les mauvais contrats souvent proposés. Lui aussi qui à plusieurs reprises a publié des chiffres qui font rêver concernant les téléchargements et le streaming de ses œuvres sur le digital, qui serait une juteuse source de revenus pour le rappeur et producteur. D’ailleurs sur sa plate-forme jenguonline récemment mise sur pied, sa toute première mixtape Young Vizu Annointed Mboko Supreme vendue en téléchargement à 2500 F la pièce, affichait 10 000 commandes en à peine 24h après la sortie. La calculette permet de voir qu’en cash in le projet a rapporté 25 millions de FCFA, en un jour ! Un record sur lequel on reviendra. Un artiste ayant ce niveau de fierté aurait-il donc pris 2 millions là où Tekno aurait touché 65 millions ?

Maahlox avait saisi l’occasion du débat autour du fossé entre les probables 65 millions XAF de Tekno et les supposés 2 millions XAF de Jovi, comme appui pour un combat – se moquant un peu de Jovi au passage – dans lequel il se faisait le porte-voix des artistes, contre les promoteurs évènementiels et les multinationales pour un meilleur respect de sa corporation. « Je pouvais fermer ma gueule, faire une croix sur mes rêves et me contenter de ce que j’ai mais hélas mes rêves vont au-delà de moi et de mes ambitions personnelles. Je rêve d’une industrie musicale qui peut devenir une machine à fabriquer des millionnaires, c’est pour ça que je n’hésite pas à aller au front, au choc, même seul parfois ça sort comme ça sort… Je préfère mourir en essayant, que de ne rien faire » disait Maahlox dans un post Facebook, aux airs du I Have A Dream de Martin Luther King. Jovi avait perçu l’opportunisme de Maahlox d’un mauvais œil, reprochant à l’auteur de Ça Sort Comme Ça Sort, de s’être autoproclamé représentant des artistes sans avoir reçu aucun mandat de ces derniers, concluant que si Maahlox prenait la parole, c’était uniquement pour ses intérêts très personnels. Une critique que d’autres acteurs du milieu avaient souligné quelques semaines après, quand il avait été reproché à Maahlox d’avoir fait tout ce combat pour accepter ensuite de chanter en première partie de Burna Boy, lors du dernier Show By Orange en Décembre 2019. L’auteur de « Tu As Combien » avait réagi en précisant que son combat n’avait jamais été de boycotter les concerts au Cameroun des étrangers – ce serait de la xénophobie, mais d’inviter les multinationales et les promoteurs évènementiels à revaloriser les cachets des artistes Camerounais quand ils sont bookés aux côtés des stars venues d’ailleurs. Mais évidemment, Maahlox n’avait pas révélé le montant de son cachet. C’était donc parti pour une guerre qui au vue des derniers développements, est loin d’être terminée. Surtout que Jovi dans l’un de ses récents posts a dit « J’espère que tu sais qu’avec moi [ce clash] c’est à vie. Moi je ne fais pas les réconciliations. Les ways comme ça ne m’intéressent pas ! »

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2B FRANCKY DU CAMEROUN GAGNE LE PRIX REMA SHOWCASES 2025

Le jury récompense en lui « une belle performance mélangeant un savant dosage de modernité et de tradition ».

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Le public ouagalais a chaudement applaudi à la révélation de son nom lors de la proclamation des résultats ce 18 octobre au cours du show final de l’édition 2025 des REMA, les Rencontres Musicales Africaines. L’artiste Camerounais 2B Francky venait ainsi de gagner son premier prix international. Déjà lauréat du prix Goethe Découvertes dans la catégorie son en 2024, l’artiste a donné une prestation plus qu’électrique le 17 octobre sur le plateau showcases de l’évènement. Qualifié de « véritable bête de scène » par BF1 la télévision privée burkinabè N°1 qui retransmettait l’évènement sur internet, 2B Francky a clairement impressionné, avec sa captivante présence scénique, où son Mvet, instrument traditionnel d’Afrique Centrale, ajoute du charisme à sa tenue aux airs de super héros.

Mais, ce prix, de quoi s’agit-il ?

Depuis deux ans, les REMA avaient initié en partenariat avec l’Ambassade du Brésil à Ouagadougou, le prix Brésil Jeunes Talents aux REMA, qui récompense la performance des artistes en phase de décollage de carrière. Après le Sénégal en 2023 et le Kenya en 2024, 2B Francky du Cameroun repart avec le précieux sésame, accompagné d’une dotation financière de 1000 dollars US offerte par l’Etat du Brésil. Pour le jury, présidé par les journalistes malien et ivoirien Mory Touré et Seydou Koné, ce prix récompense « une belle prestation mélangeant un savant dosage de modernité et de tradition » selon les mots de Mory, qui a rappelé au passage que l’appel à candidatures avait attiré plus de 200 artistes, dont dix sélectionnés ont présenté leurs spectacles lors de cette septième édition des REMA : Kid Boss, Franky FP, Phanuel et Joe Le Soldat du Burkina, Lerie Sankofa et Zoh Cataleya de la Côte d’Ivoire, Sahad du Sénégal, Sahel Roots du Mali, Kadeux du Tchad et 2B Francky du Cameroun.

Qui est 2B Francky ?


« 2B Francky se présente comme un lien intergénérationnel, cherchant à perpétuer l’immense héritage culturel des Fang Beti en mettant en lumière le « mvet », un instrument ancestral de ce peuple. Il tente la fusion de cet instrument avec les sonorités plus modernes, qu’il s’agisse du Bikutsi ou de l’afrobeat, le tout accompagné de paroles inspirées de la langue Eton, ainsi que des légendes Beti« . C’est en ces termes que le Goethe Institut parle de l’artiste qui a déjà écumé nombre de festivals et salons au Cameroun, comme le DOMAF, le Douala Music Art Festival, à Douala en 2024.

A propos des REMA

A l’initiative de l’artiste burkinabè Alif Naaba et de la société de production La Cour de Naaba, les rencontres musicales africaines (REMA) se présentent comme un événement musical annuel de premier plan qui se tient chaque année au Burkina Faso. Organisés sous la forme d’un salon, ces rencontres visent à rassembler des professionnels de la musique pour échanger sur des thèmes cruciaux liés à l’économie musicale et à la professionnalisation des métiers de la musique sur le continent. Avec au menu, des panels de talk sur des sujets aux enjeux actuels et futurs, des ateliers de partage d’expérience, les concerts dénommés REMA Play avec les plus grands noms de la scène panafricaine, les showcases avec un prix à la clé, ainsi gagné par 2B Francky.

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EPOUSTOUFLANTE ENCORE, MIRIAM DU CAMEROUN SE QUALIFIE EN FINALE DE THE VOICE KIDS FRANCE 2025

Miriam Ebah Obama du Cameroun est qualifiée en finale de The Voice Kids France 2025.

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En 2022, elle avait été la gagnante de The Voice Kids Afrique diffusée sur Vox Africa. Le 06 septembre 2025, la très jeune et talentueuse chanteuse d’origine camerounaise a une fois de plus ébloui le public, cette fois-ci sur TF1 en France, avec son impressionnante interprétation du titre « Listen » de Beyoncé, lors des épreuves d’audition à l’aveugle de The Voice Kids France. Tous les coaches se sont alors retournés et elle a finalement opté pour le coach Soprano. Ce samedi 20 septembre, elle a une fois de plus tout cassé en hissant sa performance au dessus du lot des quatre dont elle faisait partie, pour l’épreuve de demie finale dans la team Soprano, dans une interprétation collective d’un titre de NEJ’, invitée par leur coach. Si tout le monde a apprécié l’envolée vocale de Miriam sur la fin de la chanson, ce qui a été un point de différenciation selon les autres coaches, Soprano le lui a reproché, soulignant le fait que ce n’était pas prévu, et qu’elle doit apprendre à respecter les structures recommandées par les coaches. Heureusement ce léger grief n’a pas empêché Soprano de choisir Miriam Ebah Obama pour aller à la finale, qu’elle compte déjà convertir en victoire.

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THOR DE XZAFRANE, DEFTY ET RODZENG : LA PUISSANCE AU BOUT DES MOTS

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« C’est l’histoire d’un lion, d’une panthère et d’un éléphant, qui ont fait l’amour à l’instrumental » pour « faire jouir leurs fans » et « remettre les pendules à l’heure », comme Xzafrane le pitche lui-même dans son couplet d’ouverture. Xzafrane du Cameroun, Rodzeng du Gabon et Defty de la Côte d’Ivoire, trois mcs connus pour leur amour pour le rap à texte, amènent sur la scène urbaine francophone ce nouveau single aussi lourd que le marteau de « Thor ». Un titre puissant, aux contours sonores épiques, ambiance voulue, pour traduire leur prétention à mener la barque dans les eaux troubles du rap. Dès les premières secondes, Thor capte l’attention. La prod, lourde à souhait, signée Igot Beatz, n’essaie pas juste de faire danser, mais à imposer une ambiance, celle du message que viennent dérouler les deux fauves d’Afrique Centrale et le pachyderme ouest-africain. Thor évoque immédiatement la figure mythologique notamment véhiculée par les fables cinéma de Marvel — symbole de force, de foudre, de puissance invincible. Et le clip de Rodrigue Mbida qui voyage dans les esthétiques urbaines de Yaoundé, Libreville et Abidjan, veut traduire l’esprit du titre.

Toujours plus de place pour le message

L’usage du nom « Thor » n’est pas anodin : il sert de métaphore à la résistance, à la capacité à surmonter les obstacles. Defty et Rodzeng apportent chacun leur grain de vérité, leurs contrastes dans le flow, rendant le récit plus riche. Les paroles alternent entre la revendication (« je veux qu’on m’écoute », ou des assertions qui refusent la faiblesse) et la prise de conscience des luttes vécues. Il y a une quête de reconnaissance, non seulement pour soi-même, mais aussi pour une communauté. Le tout est exprimé avec une énergie brute, sans fard. Le morceau se veut même dense, voire touffu à certains endroits. Pourtant le titre, par l’animation visuelle proposée dans le clip et par la vibe hip hop globale, se veut quand même dansant. Ce choix esthétique de densité revendique-t-il leur style traditionnel hardcore qui donne toute la place aux textes, quitte à faire trop rempli, à contre-courant d’une époque où les titres rap à la mode sont dépouillés et mélodieux ? Le leitmotiv semble est inchangé pour les trois kickeurs en tout cas : rester authentiques quoi qu’il en coûte, rester déterminés et « ramener l’or tant qu’on n’est pas rouillés ».

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